Face aux journalistes, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a indiqué que la révision des listes électorales prendra 13 millions FCFA.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahim Coulibaly était face aux journalistes mardi 4 août pour lever le doute sur des polémiques qui visent son institution. A cette même occasion il a dévoilé le montant de l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. Elle va coûter près de 65 milliards FCFA. « L’élection coûte chère (…) je crois que l’élection va coûter près de 65 milliards de Fcfa », a dit le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, qui était invité à la tribune du « Press-club » de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).
13 milliards FCFA pour réviser les listes
Il a fait savoir que « la révision de la liste électorale, elle seule, a coûté 13 milliards Fcfa », avant d’annoncer que la période du contentieux se déroulera du 5 au 7 août 2020, invitant les populations à consulter les listings qui seront affichés dans les centres d’enrôlement. A l’occasion de la révision de la liste électorale, « nous avons collecté 1.705.724 personnes envolées », comprenant ceux qui existaient déjà comme les nouveaux majeurs, a dit M. Coulibaly-Kuibiert.
En 2018, l’on dénombrait 885.465 personnes. Après traitement, poursuivra-t-il, « nous avons finalement obtenu 1.645.693 personnes en 2020 contre 792.461 en 2018 ». Les nouveaux inscrits sur la liste électorale, eux, sont au nombre de 904.956 pour 2020 contre plus de 276.000 en 2018.
Quid de la radiation de Gbagbo ?
Coulibaly-Kuibiert est resté prudent. Précisant qu’il y a trois raisons majeures de radiation. « On vous radie de la liste électorale, soit parce que vous êtes décédé, soit parce vous avez été condamnés, soit parce que vous avez été déchu de vos droits civiques et politiques », a expliqué le président de la CEI.
Selon l’article 4 du Code électoral, ne sont pas électeurs les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment, les individus condamnés pour crime, à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics poursuit-il en évoquant le droit.