L’ancien Madrilène estime qu’il a été mal compris par ses coéquipiers lors son passage dans la capitale espagnole.
Un documentaire intitulé « Anelka, l’incompris » a été diffusé sur Netflix. Durant plus d’une heure et demie, la carrière de l’attaquant français est retracée, de ses coups d’éclats à ses écarts de conduite, sans langue de bois. Dans ce document, l’un des passages les plus attendus concernaient la signature de l’ancien attaquant des Bleus au Real Madrid en 1999. Un transfert qui aurait dû être synonyme de gloire et de prestige pour le Français.
Un cauchemar dans les vestiaires
L’ancien Madrilène a avoué que son passage dans la capitale espagnole a surtout été un véritable calvaire. « Madrid c’était la folie. Beaucoup de presse, de supporters. J’ai compris ce que c’était d’être une star quand je suis arrivé au Real Madrid. Et j’ai détesté. (…) Quand j’ai terminé ma conférence de presse, j’arrive au vestiaire. J’arrive en premier, je m’assois. A chaque fois qu’il y avait un joueur qui arrivait, il me déplaçait parce qu’il me disait « ça c’est ma place ». Un autre arrivait ensuite… peut-être vingt comme ça. Je me suis dit « qu’est-ce que je fais là ? Ça va être hostile, ça va être chaud », raconte le footballeur international français.
Faute de jeunesse
Nicolas Anelka reconnait avoir également péché par jeunesse quand il jouait chez les Merengue. Ce que j’ai vécu là, c’était le début d’un cauchemar, déclare l’ex- attaquant d’Arsenal.
« Quand tu arrives au Real, on te demande beaucoup. On te demande de t’ouvrir. Moi j’étais pas ouvert. Ç’a été un handicap qui a pesé gros dans la balance. J’étais pas pratiquement admis dans l’équipe, sur le terrain j’étais très très moyen, je n’avais pas la presse avec moi. (…) J’ai fait très peu au Real Madrid. J’aurais voulu faire beaucoup plus, mais je n’ai pas eu cette chance-là. Je n’ai pas été bon non plus », a-t-il affirmé.
Au moins il l’a compris beaucoup d’années plus tard.