La décision du ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi, ce vendredi, intervient après une enquête administrative ouverte à son encontre à la demande du Cercle des ceintures noires de karaté de la région du Centre.
La nouvelle est tombée comme un couperet. Vendredi 7 août, le ministre camerounais des Sports, Narcisse Mouelle Kombi suspend de ses fonctions, Emmanuel Wakam, président de la Fédération camerounaise de karaté.
Raisons de la suspension
Tout est parti d’un rapport établi à la demande du Cercle des ceintures noires de Karaté du Centre le 7 juillet 2020. Le président de la Commission Me Ampère Simo et les membres Me Edouard Bille, Chandel Ebale, Gustave Ebongue, Andre Essoh, Janvion Essoh, Bertrand Magnan, Ngah , Ndjouli et René Tchiwu sur la base des témoignages recueillis auprès des victimes de ces exactions, notamment Michèle Ndonkap, Victoire Edouma, Christian Ndougsa, Nga Manga, Ornella Ngo Hiol et Stella Ogandoa ont confirmé que « les violences sexuelles sont une réalité dans le karaté au Cameroun. Elles prennent de l’ampleur ». Une pratique menée par Emmanuel Wakam accusé de harcèlements sexuels, chantage, séquestrations etc.
Après consultation, le ministre camerounais des Sports a instruit « l’ouverture d’une enquête administrative pour faire toute la lumière sur cette affaire. Au cours des auditions du 17 au 24 juillet, près de 50 personnes sont passées devant la barre dans le cadre de l’enquête administrative. « L’objectif de ces auditions étant de fournir à l’inspection générale des services, qui statuera in fine des éléments fiables ne permettant ni d’entraver la vérité, ni de participer à une cabale » apprend-on.
Pale figure de la Fecakada
La Fédération camerounaise de karaté se résume maintenant à des harcèlements sexuels, chantage, séquestrations, perversion et viols. Les tatamis ont été remplacés par des tatalits par certains hauts responsables et subitement le karaté devient un sport de chambre.
« Les karatékates sont devenus des matelas et crient ô secours » laissait entendre une karatekate. Pour se défendre, Emmanuel Wakam le président de la Fécakada dénonce en cette période préélectorale une cabale dans le but de l’évincer de son siège qu’il occupe depuis 11 ans. Ce que réfute le Cercle des ceintures noires de karaté du Centre.