Les élèves des classes de Terminale ont renoué lundi avec les enseignements malgré les avertissements et le boycott de certains syndicats d’enseignants.
Les cours ont repris hier à travers la République démocratique du Congo. Ils ne concernent pour l’instant que des élèves des classes de Terminale. C’est-à-dire les dernières classes de primaire et de secondaire soit un total de 2 millions 700 enfants. Et pour s’assurer de l’effectivité de la reprise, le président de la République Félix Tshisékedi s’est rendu dans deux établissements de Kinshasa.
Mesures barrières appliquées
Masque bien en place Félix Tshisékedi est arrivé à l’atelier de la Gombe. Face aux élèves, il insiste sur les mesures barrières. Il promet également que son gouvernement fera tout ce qui est à son pouvoir pour que le nouveau calendrier scolaire soit respecté. « Concentrez-vous sur vos études, nous nous occupons du reste, je vous souhaite une bonne fin d’année. Soyez concentrés sur ce que vous allez faire. Ce qui arrive » a-t-il lâché en guise d’encouragement. Il a tout de même été interpellé par la Secrétaire générale du syndicat des enseignants
Rentrée incertaine
Plusieurs syndicats avaient fait planer le doute sur la présence effective des professeurs dans les classes. Ces derniers exigent des meilleures conditions salariales. La SG du syndicat des enseignants face au président a insisté sur l’importance d’une enquête crédible sur le nombre exacte des enseignants nouvellement mécanisés « vous êtes comme un père. Tout ce que nous demandons c’est que cette enquête soit indépendante. Que les délégués des enseignants soient parmi les enquêteurs à côté de ceux du gouvernement ». Les syndicalistes ont pu obtenir un rendez-vous formel avec le chef de l’Etat pour leur permettre de présenter l’ensemble de leurs revendications.