C’est ce qu’il résulte des travaux par visioconférence tenus lundi 10 août à Yaoundé sous la président de Alamine Ousmane Mey, président en exercice de l’Union économique de l’Afrique centrale, par ailleurs ministre camerounais de l’économie.
Les ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) se sont réunis lundi par visioconférence en 35ème session ordinaire. Alamine Ousmane Mey, président en exercice, par ailleurs ministre camerounais de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) et ses pairs ont planché sur un certain nombre de questions. Notamment, la santé des économies de la Sous-région. D’après le président de la Commission de la Cemac Daniel Ona Ondo les besoins de financement s’élèvent à près de 1500 milliards FCFA.
Prévenir pour mieux sauver les économies sous-régionales
Afin de prévenir tous les risques qui pourraient survenir à l’avenir comme c’est le cas du covid-19, les ministres de l’UEAC ont envisagé la mise sur pied d’un mécanisme d’alerte des déséquilibres macroéconomiques. Également mis sur la table, le plan communautaire de relance de l’économie en Afrique, arrêté il y a quelques jours par les membres du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières. Il portait sur l’accélération des réformes structurelles pour une croissance durable et inclusive, la consolidation de la viabilité des finances publiques et la résilience des économies face aux chocs, le développement du secteur privé etc.
Autres aspects
Les travaux de cette 35e session du Conseil des ministres ont également porté sur l’examen des projets de textes, notamment l’acte additionnel portant élection des députés au suffrage universel indirect, le règlement portant mise en place du mécanisme d’alerte précoce des déséquilibres macroéconomiques dans la Sous-région et du règlement portant création et fonctionnement de la brigade mixte Cemac.
« Etant donné que des structures compétentes de l’Union économique d’Afrique centrale comme de l’Union monétaire d’Afrique centrale ont planché sur la question, il a été recommandé qu’elles travaillent ensemble, qu’elles partagent le résultat de leurs travaux pour que rapidement à la prochaine session (budgétaire) du conseil des ministres qui ne va pas tarder ces structures puissent nous donner le résultat commun de leurs recherches, parce qu’il s’agit d’une seule région » a précisé Charles Assamba Ongodo, directeur général de la coopération et de l’intégration régionale au Minepat.