Le premier ministre, Jean Castex sera vendredi à l’aéroport d’Orly pour accueillir les dépouilles, a annoncé Matignon, mercredi 12 août.
Les corps des six humanitaires français tués dimanche lors de l’attaque au Niger seront rapatriés ce vendredi dans l’Hexagone. Une cérémonie nationale d’hommage sera organisée à l’aéroport d’Orly en présence du Premier ministre Jean Castex, a fait savoir l’Elysée ce mercredi.
La cérémonie se tiendra à 16 heures en présence des familles à l’occasion du rapatriement des corps de ces six Français, qui travaillaient pour l’ONG Acted, tués avec leur chauffeur et leur guide nigériens par des hommes armés. Ils étaient en excursion dans la réserve de girafes de Kouré, à 60km au sud-est de la capitale Niamey.
Identités des victimes
Parmi les victimes françaises, quatre femmes : Charline F., une doctorante de 30 ans; Stella G., qui s’était consacrée à partir de 2015 à l’humanitaire; Nadifa L., qui avait travaillé pour le ministère français des Armées et Myriam D., qui avait rejoint Acted il y a deux ans. Deux jeunes hommes font également partie des victimes : Léo R., étudiant, et Antonin G., 26 ans, diplômé de la prestigieuse Ecole normale supérieure et chercheur en économie environnementale.
Niamey, zone rouge
Le ministère français des affaires étrangères a depuis placé mercredi l’ensemble du Niger à l’exception de la capitale, Niamey, en zone rouge, soit « formellement déconseillée ». Jean Castex a dénoncé mardi « un crime odieux » et une « lâcheté difficilement descriptible » à la suite de cette attaque, qui est « manifestement terroriste », selon le président Emmanuel Macron.
« La France veillera à ne pas laisser impuni ce crime odieux », a assuré le premier ministre. Il faut rappeler que les huit victimes se promenaient dans une réserve de girafes située à 60 kilomètres de Niamey, la capitale. Maître Joseph Breham, l’avocat d’Acted, a annoncé que l’ONG allait porter plainte. Une enquête a été ouverte par le parquet antiterroriste.