Un faux communiqué qui date du 11 août s’est propagé dans les réseaux sociaux. Le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo, précise qu’aucun concours, ni recrutement n’ont été ouverts pour les armées et la gendarmerie nationale.
Un fake news. Un communiqué du 11 août faisant étant d’une opération de recrutement dans l’armée camerounaise de 2600 commandos d’élite pour le compte du Bataillon d’intervention rapide (BIR) et de la Garde présidentielle (GP). En contre-attaque, le ministère de la Défense publie un communiqué précisant « qu’aucun concours, ni recrutement n’ont été ouverts pour l’instant pour les armées et la gendarmerie nationale ».
D’après le Chef de la Division de la communication, capitaine de frégate Cyrille Atonfack, il s’agit d’une initiative malicieuse qui vise à arnaquer des jeunes camerounais en quête d’emploi. Le Mindef précise que « le moment venu, la bonne information sur ce sujet sera communiquée au public par les canaux habituels ». Notamment via les journaux parlés et télévisés de la CRTV.
Appel à la prudence
Le ministre de la Défense recommande à « toute personne qui tenterait d’harponner les faussaires auteurs de ce pseudo-communiqué devrait éviter soigneusement de se faire escroquer. Les autorités administratives et les responsables des forces de défense et de sécurité les plus proches devront être prévenus pour les mettre hors d’état de nuire ».
L’urgence d’une condamnation
Une conférence conjointe entre le ministère de la Communication et celui des Postes et télécommunication avait été organisée le 13 juillet pour fustiger les acteurs de la désinformation tapis dans l’ombre « L’usage pernicieux des réseaux sociaux devenus de véritables fourre-tout déviants et déconcertants, l’on doit malheureusement se rendre à l’évidence de leur regrettable détournement, par rapport aux objectifs qui leur furent assignés à l’origine.
Dans le registre du courant médiatique en perte de repères que nous venons de décrire, s’agissant des médias classiques, les réseaux sociaux se distinguent encore plus par leur inclination prépondérante à la diffusion et au partage des fausses nouvelles encore appelées fake news».