Cette décision, qui entre en vigueur dès ce samedi 15 août, est salutaire pour les compagnies aériennes du pays. A l’instar du transporteur national Congo Airways.
Après une fermeture longue de plus de trois mois pour cause de coronavirus, la République démocratique du Congo (RDC) ouvre de nouveau ses frontières aux trafics maritime, fluvial et aérien. Cette décision entre en vigueur dès ce samedi 15 août, rapporte RFI.
Les transporteurs prêts à décoller
Cette nouvelle est salutaire pour les compagnies aériennes du pays. A l’instar du transporteur national Congo Airways qui vient de recevoir un prêt de l’État. Après un travail de lobbying, la compagnie au léopard a obtenu du Fonds de promotion de l’industrie. Soit un peu plus d’un million de dollars de prêt étalé sur 36 mois.
A l’image de nombreuses compagnies aériennes, Congo Airways a souffert de la pandémie de coronavirus. Ses quatre aéronefs sont restés au sol pendant quatre mois.
Les voyageurs se plaignent des tarifs jugés élevés
En outre, les factures se sont entassées, notamment des créances dues à ses partenaires chargés de la maintenance de ses avions. C’est l’exemple d’Air France Industries. Dans le même temps, les pertes liées à l’arrêt du trafic passager se sont élevées à 30 millions de dollars, selon son directeur général.
A l’en croire, la reprise sera progressive. Même si les voyageurs, pour l’heure, se plaignent des tarifs jugés élevés. La compagnie répond que la sécurité a un prix, en particulier pour le maintien de sa certification internationale IOSA.
Les mesures barrières
Par ailleurs, dit son directeur, elle se plie aux mesures dictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale en matière de gestes barrières : prise de températures, impositions du port des masques à bord et désinfection des appareils après chaque vol.
La RDC a enregistré depuis le 10 mars 8.534 cas dont 196 décès et 4.528 guérisons. L’immense majorité des cas se concentre dans la capitale Kinshasa : 7.254 cas.
« Ce bilan nous place sur le plan africain à la neuvième place en termes de nombre de cas et à la douzième place en termes de nombre de décès, déjouant toutes les prévisions catastrophiques pour notre pays au début de l’épidémie », avait déclaré le président congolais Félix Tshisekedi congolais lors d’une allocution télévisée.