Ces candidats camerounais seront soumis aux différents tests pour éviter la propagation du coronavirus.
C’est un ouf de soulagement pour les élèves camerounais qui souhaitent composer le baccalauréat tchadien session d’août 2020. A la demande de l’Ambassade du Cameroun au Tchad, les autorités tchadiennes leur ont accordé une autorisation spéciale d’entrée sur le territoire national.
Des dispositions sanitaires prises
L’opération de traversée frontalière a commencé ce vendredi 14 août à 14h, rapporte l’Agence de presse panafricaine. C’était en présence du premier conseiller de l’Ambassade du Cameroun au Tchad, Oumar Nchare, et des autorités tchadiennes. Elles se poursuivront jusqu’au dimanche 16 août.
Les dispositions sanitaires ont été prises par les deux parties afin de limiter la propagation de la Covid-19. Ainsi, apprend-on, ces élèves camerounais seront soumis aux différents tests pour s’assurer de leur état de santé.
87 500 candidats tchadiens et camerounais attendus
Ils sont au total 87 500 candidats tchadiens tout comme camerounais à être convoqués aux premières épreuves écrites de cet examen, prévu le 17 août 2020, sur l’ensemble du territoire national tchadien.
Durant cette session, l’utilisation des téléphones portables pendant les heures de composition est strictement interdite. Et tous les présidents des centres d’examen, a-t-il poursuivi, doivent être acheminés dans leurs centres respectifs à temps. C’est ce que le directeur Général de l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS), Bakary Abbo, a dit au cours d’un point de presse. C’était mercredi, 12 août 2020.
Un bel exemple d’intégration régionale
Pour ce Bac, l’on annonce aussi qu’il y aura alternance des jours d’examen des candidats par série et la multiplication des centres de corrections à N’Djaména.
Le candidat camerounais au baccalauréat tchadien a deux possibilités, pour prendre régulièrement part aux épreuves écrites. Soit il envisage de s’inscrire dans une terminale spéciale au Cameroun, soit il s’engage à postuler comme candidat libre.
La procédure du voyage pour N’djamena est très coûteuse et laborieuse. Le candidat qui s’inscrit en classe de terminale spéciale par exemple, verse la totalité des frais relatifs à son déplacement, à son logement et à sa nutrition lors de l’examen, à la direction de l’établissement.
Un exemple d’intégration sous régionale