Ces derniers ont été surpris par les agents de la police en train de participer à une fête au bord d’une piscine.
Les autorités gabonaises ne badinent pas avec les mesures de lutte contre le coronavirus. Dans l’après-midi du samedi 15 août 2020, une centaine de personnes pour la plupart des mineures ont été interpellées au quartier Soduco. C’est dans le 5eme arrondissement de la commune de Libreville.
Violation des mesures barrières
Selon Gabon media time, ces derniers ont été surpris par les agents de la police judiciaire. Alors qu’ils participaient à une fête au bord de la piscine violant ainsi les gestes barrières édictés dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
C’est à la suite d’un signalement reçu que les fonctionnaires de la préfecture de police nationale ont été dépêchés dans l’après-midi de samedi au quartier Soduco. Ici, les policiers seront surpris de voir plusieurs dizaines de jeunes gens enivrés et dansant autour d’une piscine. Plus grave, ni les gestes barrières encore moins la sécurité des participants n’étaient assurés.
Conduits manu militari dans un poste de police
Conséquence, les agents ont décidé d’interrompre les hostilités et de tous les embarquer. « Les jeunes gens interpellés ont été réunis via un numéro WhatsApp sélectionnant les participants. Ce qui a laissé planer les doutes de proxénétisme mais aussi de consommation illégale de stupéfiants », a indiqué une source policière. Avant de souligner que « il ne s’agit pas de violation du couvre-feu vu que c’était en journée. Mais du non–respect des mesures gouvernementales sur les gestes barrières ».
Les réfractaires, conduits au commissariat de police, ont été contraints de donner les contacts de leurs parents. S’étant rendus dans les locaux de la police, les enfants ont été sermonnés devant leurs géniteurs sur l’importance de la discipline en période de crise sanitaire liée à la Covid-19.
Tous ces adolescents ont pu regagner leurs familles après quelques conseils. Reste à espérer que cet incident va décourager tous ceux qui s’endetter à ne respecter les mesures barrières.