Interviewé par RFI, le chef du mouvement de contestation le M5 a par ailleurs indiqué qu’il ne « sera candidat de rien » à l’élection de 2023.
Le M5, mouvement de contestation née à la fin des élections législatives annonce plusieurs événements cette semaine. L’imam Mahmoud Dicko, leader de la contestation qui réclame la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta s’est livré à Radio France internationale (RFI). Au sujet de la prétendue démission d’IBK, Imam Dicko, rétorque « vous savez moi je n’ai jamais parlé de son départ ou de son maintien. Mais d’autres personnes se sont levées pour demander son départ.
Le problème du Mali aujourd’hui est un problème de gouvernance qui doit avoir une réponse meilleure que ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui ». En revanche, il demande le départ du premier ministre Boubou Cisse « absolument, il n’a aucune légitimité qui lui permette aujourd’hui de gérer cette crise de la bonne manière et de trouver des réponses adéquates ».
Imam Dicko défend la cause des jeunes
A la question de savoir si le M5 qu’il dirige travaille à trouver un dauphin pour le représenter dans l’arène politique il répond : « moi je n’ai pas de dauphin parce que je ne suis pas au pouvoir, mais c’est que j’accompagne cette jeunesse aujourd’hui qui est devenue une proie facile pour des vendeurs d’illusion. Qu’est-ce-que on fait ? On n’y pense même pas, on ne réfléchit même pas, on n’a pas de politique dans ce sens. On fait semblant, on fait croire aux autres qu’on fait. L’essentiel c’est les actes qu’on pose, mais ce n’est pas l’Imam Dicko qui doit poser ces actes ».
La France accusée d’interférer au Mali
L’Imam Dicko dit n’avoir jamais accusé la France d’interférer dans la politique malienne « Moi je dis seulement, nous sommes un peuple souverain qui doit être respecté comme nous respectons aussi les autres. Iman candidat à Douala ça ne se produira pas a-t-il dit en arguant que « ce n’est pas vraiment par malice que je le fais, je suis un Imam et c’est ce que je sais faire le mieux ».