Ce rendez-vous se tiendra juste après celle avec les militaires qui ont pris le pouvoir mardi au Mali.
Une réunion entre la délégation ouest-africaine et le président malien démissionnaire Ibrahim Boubacar Keïta est prévue samedi 22 août, dans la soirée. La délégation doit aussi rencontrer la junte
Des rendez-vous cruciaux
Attendue ce samedi à Bamako, une délégation ouest-africaine rencontrera dans la soirée Ibrahim Boubacar Keïta. Ce rendez-vous se tiendra juste après celle avec les militaires qui ont pris le pouvoir mardi au Mali, a indiqué Ouest France.
« Nous avons plusieurs rendez-vous dès ce samedi, parmi lesquels une rencontre à 16 h (locales et GMT) avec la junte au ministère de la Défense. Ensuite, en début de soirée, nous aurons un entretien avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta », a déclaré un membre de la délégation de la Cédéao.
Conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan, la délégation est attendue entre dans l’après-midi dans la capitale malienne. Soit quatre jours seulement après le putsch qui chassé IBK du pouvoir.
Des briefings avec les représentants de l’Union africaine
Selon l’agenda de la journée, la délégation entamera sa visite par des briefings avec les représentants de l’Union africaine. Ainsi que de la mission de l’ONU au Mali (Minusma). Ensuite, des ambassadeurs des pays de la Cédéao à Bamako.
Un peu plus tard, elle rencontrera les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). C’est l’instance mise en place par les militaires pour diriger le pays. La rencontre avec la junte aura lieu au ministère de la Défense, apprend-on.
Passée cette étape, les envoyés des pays d’Afrique de l’Ouest effectueront une visite aux personnalités arrêtées à Kati, selon le programme. Dimanche matin, la délégation doit rencontrer les ambassadeurs à Bamako des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Il s’agit notamment de la France, Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne et Chine.
Il faut noter que les militaires au pouvoir ont été acclamés vendredi dans le centre de Bamako par des milliers de partisans de l’opposition. Des personnes qui réclamaient depuis des mois le départ du chef de l’Etat et ont félicité l’armée pour son intervention.