L’homme politique a passé la nuit de dimanche à lundi dans un hôpital privé de Kinshasa. Contacté, un de ses proches évoque une contamination au coronavirus.
Vital Kamerhe, condamné pour détournement et corruption, a passé la nuit dans un hôpital privé de Kinshasa. Le Directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi y a été interné après avoir fait un malaise depuis la prison centrale de Makala, selon plusieurs sources.
Une santé fragile
« Il se sentait mal durant la journée et la situation s’est dégradée en début de soirée. Nous sommes en train de suivre son état », a confirmé son assistant personnel, Michel Moto.
Aucun détail n’a fuité officiel l’état de santé de Vital Kamerhe. Mais une source médicale confie que « Vital Kamerhe est placé sous observation. Son état est sérieux, mais stable ». Alors que Michel Moto, contacté par Actualite.CD évoque des problèmes de tension artérielle et une contamination au coronavirus.
Une marche pacifique pour réclamer sa liberté
Concrètement, personne ne sait de quoi souffre l’homme politique. Son parti avait prévu pour ce lundi 24 août 2020 pour réclamer sa libération. Elle a été reportée à une date ultérieure. Le jeudi dernier, plusieurs membres de l’UNC s’étaient réunis à l’esplanade du boulevard triomphal, où étaient organisées pour soutenir Vital Kamerhe. Etaient présents : la femme de Vital Kamerhe, Hamida Shatur et des enfants du couple Kamerhe. Egalement plusieurs cadres de son parti, notamment le secrétaire général de l’UNC, Aimé Boji Sangara.
« Les congolais est un peuple croyant. Notre président national est un fervent chrétien catholique est donc il est tout à fait normal que nous puissions nous tourner vers l’Éternel tout puissant, Dieu notre père, pour que nous puissions aussi lui demander miséricorde et lui rendre grâce puisque que jusqu’à présent notre président est en bonne santé. La prison n’est pas un endroit facile à vivre.
Nous sommes là pour implorer sa miséricorde pour que justice soit faite, en tant que croyants, nous croyons à la justice Divine. Vous avez suivi tous ces communiqués, il a fini par dire qu’il clame son innocence et qu’il croit à la justice Divine. Aujourd’hui nous sommes là pour poser humblement cet acte qui reflète notre foi en Dieu, lui demander de nous aider, aider ceux qui ont la charge de dire le droit dans ce pays pour qu’ils puissent dire le droit et non autre chose », disait Aimé Boji Sangara.