Le tribunal de première instance du Plateau a rendu sa décision mardi après-midi, selon Me Habiba Touré, l’avocate de l’ex-président.
Tout se complique pour l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Le tribunal de première instance du Plateau a confirmé ce mardi la radiation de l’ancien président des listes électorales. Selon son avocate, Me Habiba Touré « cette décision n’est pas susceptible de recours ».
Trois jours pour saisir la justice
Laurent Gbagbo avait contesté la décision de la Commission électorale indépendante de le retirer de la liste en raison d’une condamnation par contumace à 20 ans de prison. Le plaignant avait alors trois jours pour saisir la justice. Elle aussi avait cinq jours pour statuer sur leurs requêtes », avait indiqué à l’AFP Inza Kigbafori, le responsable de la communication de la CEI, soulignant que près de 400 personnes avaient été radiées des listes.
« Toute personne condamnée pour un délit ou un crime à une privation de ses droits civiques était rayée des listes lors de la révision », avait expliqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) lors de la présentation de la révision de liste électorale début août.
Requêtes réjetées par la CEI
L’ex-président, l’ex-rebelle Guillaume Soro ont vu leurs recours rejetés. Blé Goudé condamné en décembre 2019 à 20 ans de prison pour des crimes commis pendant la crise en Côte d’Ivoire aussi subit le même sort. De même que Noël Akossi Bendjo, ancien maire du Plateau (quartier des affaires d’Abidjan), un proche de l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, condamné par contumace à vingt ans de prison pour « détournement de fonds public ».