Le candidat du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) est arrivé au siège de la CEI vers 9 heures en compagnie de ses proches collaborateurs.
Le président Alassane Ouattara, candidat pour un troisième mandat à la présidentielle du 31 octobre a déposé son dossier de candidature ce lundi auprès de la Commission électorale en compagnie de ses plus proches collaborateurs. Le chef de l’Etat qui brigue un troisième mandat se dit confiant quant au déroulement pacifique des prochaines élections. Notons que cette candidature suscite des violences dans plusieurs localités du pays. D’où cet appel au calme : « Nous voulons la paix (…) Arrêtons de brûler. Faites des meetings, la violence ne passera pas ».
Ouattara pour une élection pacifique
En déposant sa candidature, il a répété sa confiance dans le bon déroulement du scrutin auprès de la Commission électorale indépendante. « Je sais compter sur l’ensemble de mes concitoyens pour que cette élection soit apaisée et que les Ivoiriens puissent faire leur choix en toute tranquillité, dans la paix, sans violence. Je considère que notre pays a fait la démonstration de l’enracinement de la démocratie depuis ces dernières élections, qu’elles soient présidentielles, législatives, municipales, sénatoriales. Et je sais que la Côte d’Ivoire fera de bonnes élections le 31 octobre prochain.
Nous nous soumettrons au verdict de nos concitoyens. Et je sais que nos concitoyens se souviendront et verront notre bilan qui a été un bilan exceptionnel ces neuf dernières années. Mais surtout, je voudrais dire à mes concitoyens que j’ai une vision pour notre pays, une vision de stabilité, une vision de sécurité, une vision de paix, une vision de bonheur pour tous les Ivoiriens » a-t-il déclaré.
L’opposition contre la candidature
Depuis l’annonce de la candidature du président Ouattara à un nouveau mandat, l’opposition, est vent debout contre cette décision. Ce qui a donné lieu à des manifestations de rue, malgré les interdictions du gouvernement par crainte du retour de la violence politique dans le pays.
N’importe quoi. Un assoiffé de pouvoir reste un assoiffé de pouvoir.