L’homme politique souffre d’une forme grave d’hypertension artérielle, la cardiopathie hypertensive…
Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, a quitté dimanche la prison de Makala où il était en détention depuis le 8 avril 2020. Il a été transféré dans un lieu tenu secret pour y recevoir des soins médicaux. Selon Jeune Afrique, Félix Tshisekedi s’est en personne impliqué pour que Vital Kamerhe puisse bénéficier des soins appropriés. Le chef de l’État aurait ainsi reçu les enfants de ce dernier ainsi qu’Hamida Shatur.
Etat de santé alarmant
Ses proches gardent le mystère sur l’endroit où le directeur de cabinet a été amené. Selon notre source, il aurait reçu des soins à la clinique Nganda. C’est une localité située à un kilomètre à l’ouest de la prison de Makala.
S’appuyant sur un rapport du 20 avril, Jeune Afrique affirme Kamerhe était un « tabagique » depuis une trentaine d’années. Les médecins l’ont classé dans la catégorie des personnes à risque très élevé face à la pandémie de Covid-19. Ce n’est pas tout.
Son bulletin de santé
Les médecins qui ont examiné le patient précisent également que Vital Kamerhe souffre d’autres maladies. Notamment d’une forme grave d’hypertension artérielle, la cardiopathie hypertensive. Celle-ci vient s’ajouter à une maladie respiratoire chronique, un « syndrome post-phlébitique unilatéral du membre inférieur gauche ». Mais aussi des « palpitations non tolérées » et un « syndrome vertigineux à investiguer ».
Depuis la condamnation de l’homme politique, les membres de son parti essayent de le faire libérer. Le jeudi dernier, plusieurs membres de l’UNC s’étaient réunis à l’esplanade du boulevard triomphal. Là-bas, les militants de son parti avaient organisé une manifestation pour soutenir leur leader.
« Les congolais est un peuple croyant. Notre président national est un fervent chrétien catholique est donc il est tout à fait normal que nous puissions nous tourner vers l’Éternel tout puissant, Dieu notre père, pour que nous puissions aussi lui demander miséricorde et lui rendre grâce puisque que jusqu’à présent notre président est en bonne santé. La prison n’est pas un endroit facile à vivre », affirmait secrétaire général de l’UNC, Aimé Boji Sangara.