L’ancien attaquant de Chelsea, a cinq jours pour saisir la commission de recours de la Fédération ivoirienne de football.
C’est sans grande surprise que Didier Drogba a appris le rejet de sa candidature à pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Hier, sur RFI, Eugène Diomandé soutient de Drogba a fait savoir que le candidat est « déçu » mais « serein ». Selon la commission, la candidature de l’ancien capitaine des Eléphants n’a pas été validée parce qu’il n’a pas pu se faire soutenir par huit membres actifs.
Acte illégale
Selon le Coordinateur général de la campagne de la légende du football ivoirien, l’invalidation de la candidature de Didier Drogba est « illégale ». Dans la mesure où « la décision a été prise par une bande d’amis de la FIF. Je dirai même que, c’est une sorte d’armée mexicaine qui a pris la décision ».
Face à ce qu’elle qualifie de « forfaiture électorale », l’équipe de campagne de l’ancien buteur de l’Olympique de Marseille et de Chelsea entend saisir la commission de recours de la Fédération ivoirienne de football « Nous allons nous référer à la FIFA et attendre sereinement. Car, pour nous, cette bande d’amis qui a pris la décision ne représente pas la Commission électorale », a prévenu Eugène Diomandé.
Seuls deux candidats retenus
Sory Diabaté et Idriss Diallo sont les candidats officiels à l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football. Ainsi en a décidé la Commission électorale de la FIF, hier, sous la présidence de Kouassi Kaunan Ernest. Ce dernier, ayant remplacé René Diby qui a quitté la salle le mardi dernier, à la reprise des travaux. Selon la Commission électorale, dans son communiqué, les deux autres postulants à la candidature n’ont pas rempli toutes les conditions.
Chaque candidat devait obtenir le parrainage d’au moins un des 5 groupes. Drogba n’a réussi à avoir ni le soutien de l’Association des anciens joueurs ni de l’Association des joueurs Ivoiriens (en activité). Son dossier mentionne le soutien de l’association des arbitres (AMAF) mais là encore « le parrainage » a été l’oeuvre d’une personne « qui n’a pas qualité pour engager juridiquement l’AMAF », selon la commission électorale.