Le président guinéen a accepté de briguer un troisième mandat lors du scrutin prévu le 18 octobre.
Le suspend n’aura pas duré bien longtemps. Plébiscité par son parti le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le président guinéen Alpha Condé a accepté d’être candidat à un troisième mandat lors du scrutin prévu le 18 octobre. C’est qui ressort d’un communiqué conjoint du RPG et des partis qui le soutiennent.
Plébiscité par le RPG
Alpha Condé sera bel et bien candidat à sa propre succession comme l’a voulu la convention de son parti les 5 et 6 août dernier. Au cours de cette rencontre, tous les militants avaient dit que le président Condé n’avait pas d’égal. Mieux, que personne ne pouvait le remplacer.
« Je prends acte, vous avez entendu, je prends acte », avait répondu le dirigeant. « Si vous voulez que j’accepte votre proposition, il faut que vous vous engagiez à ce que le RPG redevienne ce qu’il était, un parti qui n’oublie personne », ajoutait le chef de l’Etat. Citant les femmes, les jeunes et les plus démunis.
L’opposition gronde
L’opposition conteste la candidature d’Alpha Condé à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain. Réunie au sein du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), elle appelle à des manifestations publiques.
Alpha Condé est par ailleurs visé par une plainte en France. Le collectif pour la Transition en Guinée accuse le chef de l’État et certains membres de son entourage dont son fils et le ministre de la Défense d’enrichissement illicite. Eaglement de corruption et de prise illégale d’intérêts dans une opération d’exploitation minière avec l’entreprise française AMR.
M. Condé a été élu en 2010 et réélu en 2015 comme président de la République. La constitution guinéenne limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Cependant l’adoption d’une nouvelle loi qui maintient cette limitation, lors d’un référendum boycotté par l’opposition, permet à M. Condé de remettre les compteurs à zéro, selon ses partisans.
C’est vraiment difficile d’être africain. Lorsque les premières personnalités d’un continent font montre d’un tel je m’en foutisme dans la gouvernance de leur état avec le silence et l’inaction complice des populations, il n’ya rien d’étonnant que le monde entier nous traite en peuple inférieurs. L’ Afrique doit comprendre que c’est maintenant ou jamais que l’on doit arracher notre souveraineté, et ça commence chez nous pour se terminer face à l’Occident. Frères guinéens et ivoiriens levez vous ou restez dociles pour toujours. Quant à nous sénégalais, nous attendons fermement le guignole qui osera rêver d’un 3e mandat. Nous y ferons face avec la dernière énergie. Car dans ce combat c’est seulement la détermination qui finit par triompher