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Coup d’Etat au Mali : comment comprendre le lâchage de la France?

Xavier Jaze by Xavier Jaze
2 septembre 2020
4 min read
1
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Au moment où les institutions régionales et sous régionales africaines s’offusquaient encore contre ce nième coup d’Etat orchestré par l’armée malienne à Bamako, la France à travers une note publiée le jeudi 20 août 2020, va lever toute équivoque sur la possibilité d’un retour aux affaires pour Ibrahim Boubacar Keita (Ibk), le président déchu. Comment comprendre alors ce divorce subit entre les 2 partenaires d’hier ? Esquisse d’analyse.

Tout commence dans la matinée du mardi 18 août 2020, lorsqu’un groupe de soldats, issu d’un mouvement dénommé Comité national pour le salut du peuple (Cnsp) décide de prendre possession de la base militaire de Soundiata Keïta, à Kati, une localité située à une dizaine de kilomètres de Bamako, la cité capitale. Malgré la tentative de dialogue engagé par Boubou Cissé, jusque-là Premier ministre au moment des faits, le groupe de mutins conduit dans un premier temps par les officiers Malick Diaw et Sadio Camara, va se diriger vers Bamako, où ils vont prendre en otage, le président Ibrahim Boubacar Keïta (Ibk) et son Premier ministre Boubou Cissé, aux alentours de 16h30mn.

Ces derniers seront rejoints plus tard par certains responsables politiques et quelques membres du gouvernement, parmi lesquels les ministres de la Défense, de la Sécurité, le chef d’état-major et le président de l’Assemblée nationale. La nouvelle du coup d’Etat va d’ailleurs se répandre comme une trainée de poudre dans certains médias internationaux. La nuit qui va suivre son arrestation, le président de la République, toujours en détention dans le camp militaire situé à Kati, va, la mine dégagée, annoncer sur la chaine de télévision nationale Ortrn, sa démission de ses fonctions de chef de l’Etat, non sans oublier de dissoudre le parlement et le gouvernement.

Si l’opposition et quelques mouvements révolutionnaires vont çà et là organiser des manifestations en soutien au putsch, quelques organisations intergouver-nementales à l’instar de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Ce-deao), vont s’offusquer contre ce nième coup d’Etat perpétré en territoire malien. Pendant que les Etats membres de la Cedeao appellent les putschistes à revenir à la raison en rétablissant Ibk dans ses droits, le pouvoir en France qualifiait l’éventuel retour du président malien dans ses fonctions, comme «irréaliste et dangereux ».

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Nos confrères de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique vont même nous renseigner que cette position de la France étaient connue de ses Etats, bien avant que ceux-ci ne se réunissent le 20 août 2020 dans le cadre du sommet de la Cedeao. Emmanuel Macron se serait alors entretenu par téléphone les 18 et 19 août 2020 avec l’ivoirien Alassane Ouattara, le sénégalais Macky Sall ou encore le nigérien Ma-hamadou Issoufou, président en exercice de l’organisation régionale.

Et, dans la foulée, nous renseigne toujours Jeune Afrique, la direction Afrique du Quai d’Or-sav aurait elle aussi précisé la pensée de Paris auprès des capitales ouest-africaines. Alors question : pourquoi la France a-t-elle tourné le dos si facilement à Ibrahim Boubacar Keita alors que ces 2 pays semblaient filer le parfait amour ? Pour répondre à cette lancinante question, nos sources nous conseillent de remonter quelques années auparavant lorsque les Maliens vont demander avec insistance le départ de la Force Barkhane, sans que le président Ibk et son gouvernement ne puissent lever le petit doigt. Cette revendication faisait suite au constat selon lequel les militaires maliens étaient de plus en plus massacrés par les terroristes djihadistes, malgré la forte présence des forces de l’opération Barkhane. Pourtant l’un des motifs avancés pour justifier l’évincement de Ibk c’est bien d’avoir laissé perpétrer ces massacres.

On se souvient d’ailleurs qu’en venant remplacer le 1er août 2014, les opérations Serval et Epervier, le but visé par Barkhane était entre autres de lutter contre ces groupes armés salafistes djihadistes qui perpétraient des massacres dans le Nord du Mali. Et avec les moyens aériens dont dispose la France et surtout compte tenu de la qualité des forces en présence, il aurait été facile pour l’Hexagone de mettre la main sur ces terroristes. Alors question : dans cette guerre de l’ombre, quel intérêt la France aurait-elle eu à ménager les forces qu’elle aurait dû combattre comme veut le faire croire une certaine opinion ? Formulée ainsi, on pourrait croire à travers cette question que la France aurait soutenu la junte à l’origine du coup d’Etat du 18 août dernier.

Si se laisser entrainer dans une telle démarche relève de la supputation, de nombreux analystes quant à eux indiquent, dans le cadre de l’opération Barkhane, que l’intérêt politique l’aurait primé sur l’intérêt militaire. Ainsi, pour de nombreux observateurs par exemple, si la forte présence des militaires français au Mali, vise à lutter contre les terroristes, elle concourt davantage à garantir les intérêts de l’Hexagone dans cette localité. Ibk l’aurait-il compris à ses dépens ? On peut aisément le subodorer. Ce qui pourrait d’ailleurs justifier ce « lâchage » survenu 24 heures seulement après le putsch du 18 août 2020. Comme quoi, ces autres pays qui s’attaquent désormais aux intérêts de la France dans le Sahel n’ont qu’à bien se tenir, surtout que c’est dans cette zone que se trouve le plus grand eldorado pétrolier du Sahel : le bassin Taoudeni. A bon entendeur…

La Nouvelle

Tags: PutschFranceMaliCoup d'Etat au Mali
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Xavier Jaze

Xavier Jaze

Comments 1

  1. Ballack says:
    3 ans ago

    Belle analyse, jaime

    Répondre

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