Elle commencerait ce samedi, mais avec un format différent de celui qui était d’abord envisagé.
Ce n’étaient pas des paroles en l’air. La concertation nationale promise par la junte au pouvoir aura bel et bien lieu. Le porte-parole de la junte a fait cette annonce jeudi soir, dans son quartier général du camp militaire de Kati.
Une journée pour échanger
Le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) a été très bref dans sa prise de parole. , Il n’est pas entré dans les détails. Mais cette sortie aura au moins eu le mérite de mettre un terme aux rumeurs qui circulaient depuis mercredi soir.
Les concertations nationales auraient donc lieu, a promis le colonel Ismaël Wagué, porte-parole du CNSP. Elles commenceraient ce samedi, mais avec un format différent de celui qui était d’abord envisagé : les concertations débuteront samedi, non seulement à Bamako, mais également dans les capitales régionales du pays.
Ce sont les gouverneurs qui auront la charge de diriger les travaux. Des travaux qui ne dureront qu’une journée et auront pour but de « valider les termes de références » de ces concertations.
Toutes les parties prenantes attendues
« La concertation nationale sur la transition débutera le samedi 5 septembre 2020 à Bamako et dans les capitales régionales par la tenue d’un atelier de validation des termes de référence. La concertation nationale se poursuivra du 10 au 12 septembre 2020 avec la participation des délégués régionaux, nationaux et ceux de la diaspora. » A expliqué le colonel Ismaël Wagué.
Tous les groupes convoqués dont les groupes armés signataires de l’accord de paix devront valider les objectifs des prochaines discussions. Des objectifs relatifs à la longueur de la période de transition, le caractère civil ou militaire des dirigeants En gros, tous les points sur lesquels les Maliens attendent d’être fixés depuis le coup d’Etat, il y a plus de deux semaines.
A noter que c’est du 10 au 12 septembre que les discussions à proprement parler commenceront. Elles se tiendront à Bamako avec des délégués régionaux, nationaux, et des représentants de la diaspora.
La junte doit diriger la transition pour deux ans à mon avis, avec une nouvelle génération pour mettre le Mali aux plans nationaux et internationaux pour un travail bien fait, et demander à la France de dire clairement ce qu’elle veut du Mali