Le drame s’est déroulé près de la localité de Nara, à environ 500 kilomètres au nord de la capitale Bamako.
L’armée malienne est en deuil. Dans la nuit du vendredi 04 septembre 2020, dix militaires dont un sous-lieutenant, ont été tués dans une embuscade dans le centre du pays. Le drame s’est déroulé près de la localité de Nara, à environ 500 kilomètres au nord de la capitale Bamako.
Des véhicules militaires endommagés
A ce bilan macabre s’ajoutent des véhicules militaires endommagés et une ambulance enlevée. Selon RFI, les assaillants ont premièrement posé des mines sur le chemin du convoi de l’armée malienne composé d’une dizaine de véhicules.
Une grande explosion a été entendue. Ensuite, les assaillants ont fait usage de leurs armes automatiques en visant de près le convoi. C’était dans la localité de Guiré, située dans une zone proche de la frontière mauritanienne.
Si l’attaque n’a pas été revendiquée, depuis un moment, des jihadistes sont signalés dans cette partie du territoire malien.
Menace terroriste persistante
Ce vendredi 4 septembre, le quotidien privé L’Indépendant a titré : « Menace terroriste persistante aux confins des régions de Koulikoro et de Kayes ». Dans le détail, selon le journal, les groupes terroristes ont la ferme intention de s’y installer, dans le couloir menant de Nara. Non loin du lieu où l’embuscade a eu lieu, jusqu’à Sokolo, dans la région de Ségou. « Ces groupes enchaînent les incursions sans rencontrer la moindre résistance », conclut le même journal.
Rappelons que les autorités des Émirats arabes unis devraient envoyer à Bamako un avion médicalisé pour transporter IBK. L’ancien président malien devrait se rendre à Abou Dhabi, pour des examens plus approfondis.
Cette semaine, Ibrahim Boubacar Keïta a passé deux nuits suite à un accident vasculaire cérébral. C’est jeudi dernier qu’il a quitté la clinique privée Pasteur de Bamako pour regagner son domicile.
« Le président est rentré à la maison ce (jeudi) soir. Les Émirats arabes unis ont accepté d’envoyer un avion médical pour le chercher et nous attendons les modalités. Le président, ça va », a déclaré un membre de son entourage.