Sur les antennes de RFI, il avoue être revenu définitivement à Bangui. Michel Djotodia signe son come-back alors à l’aune des élections présidentielles prévues en décembre.
« Je suis de retour définitivement » a confié l’ancien président Michel Djotodia à RFI. Il arrive après six ans passés au Bénin. Il était brièvement revenu une première fois dans son pays en janvier dernier.
Selon son agenda, l’ancien chef d’État centrafricain Michel Djotodia doit rencontrer l’actuel président Faustin-Archange Touadéra puis d’autres personnalités politiques. Telles que «le président de l’Assemblée nationale, les anciens présidents, les ex-Premiers ministres, toutes les ambassades ».
Peu disert sur sa candidature à la présidentielle
Concernant une éventuelle candidature à la présidentielle de la fin d’année, il dit vouloir « aviser le moment venu », mais que « rien ne l’empêche d’être candidat ». « Ce qui est essentiel pour moi, c’est la paix, a-t-il expliqué. Je suis venu d’abord pour cela, pour aider par tous les moyens les autorités, la communauté internationale, à consolider la paix en République centrafricaine. »
La course au trône
Michel Djotodia arrive au moment le pays se prépare à organiser les élections présidentielles et législatives. Elles sont fixées au 27 décembre 2020. L’Autorité nationale des élections (ANE) « fixe le premier tour des élections générales (présidentielle et législatives) au 27 décembre 2020, tandis qu’un second tour, si nécessaire, se tiendra le 14 février 2021 ».
Le budget pour ces élections générales centrafricaines a été estimé par l’ANE à environ 33 millions de dollars, soit 29 millions d’euros. Élu le 14 février 2016, le mandat de l’actuel président centrafricain Faustin-Archange Touadéra doit prendre fin le 30 mars 2021. Comme candidat : Catherine Samba Panza. Celle qui a dirigé la transition de 2014 à 2016 a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de décembre prochain en Centrafrique. Elle affirme avoir répondu à l’appel du peuple, pourtant elle estimait auparavant ne pas avoir la fibre politique.