Les Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest sont réunis ce lundi 7 septembre à Niamey en 57ème sommet.
Les chefs d‘État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se réunissent ce lundi 7 septembre à Niamey. La rencontre était consacrée à la situation politique et sécuritaire de la région. Et parmi les dossiers : le Mali. La Cédéao a suspendu le Mali de toutes les instances de l’organisation sous-régionale depuis le coup d’État du 18 août. Le pays est en partie sous embargo.
Céder le pouvoir aux civils
Dans un discours d’ouverture devant ses pairs ouest africains, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, le Président Issoufou Mahamadou a indiqué qu’au cours de son mandat à la tête de la CEDEAO, il a mis l’accent « au moins sur trois domaines, les grandes priorités du moment, à savoir la sécurité régionale, la consolidation des institutions démocratiques et l’intégration économique ».
Au sujet du Mali, Mohamadou Issoufou, président en exercice de la Cédéao a indiqué « il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La junte militaire doit nous aider à aider le Mali » a-t-il affirmé. Dans la même veine explique un responsable de l’instance dirigeante de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. «Nous voulons aider le peuple frère du Mali, et non l’asphyxier ».
Le président nigérien a rappelé que la Cédéao avait « pris des sanctions et demandé à la junte militaire de regagner les casernes (…) et la mise en place d’une transition, d’une durée de 12 mois maximum, dirigée par des civils ».
Va-t-on, à Niamey, alléger l’embargo contre le Mali ou le durcir ?
Le 28 août, lors d’un sommet extraordinaire de la Cédéao sur le Mali, le président Issoufou avait indiqué que les sanctions seraient « levées progressivement en fonction de la mise en œuvre » des mesures permettant un retour des civils. Ces sanctions (fermeture des frontières, embargo sur les échanges financiers et commerciaux) sont toujours en vigueur ».