Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a ouvert lundi une session de formation à l’intention des responsables de partis. L’objectif étant de les préparer à la présidentielle du 31 octobre.
Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) veut une élection pacifique le 31 octobre prochain. A cette occasion, il a ouvert lundi à Abidjan, un atelier de formation à l’intention des partis politiques sur les principes fondamentaux des droits de l’homme et la culture électorale sans violence.
Plus de 50 partis politiques outillés
Cette session de formation qui va durer cinq jours regroupe une cinquantaine de partis politiques ivoiriens « Cette session vise à former les acteurs politiques ivoiriens sur les principes fondamentaux des droits de l’homme et plus spécifiquement à sensibiliser les participants à la culture électorale sans violence», a expliqué, Namizata Sangaré, la présidente du CNDH.
Mme Sangaré a ajouté qu’elle vise également à outiller les auditeurs à la documentation et au monitoring de cas de violation des droits de l’Homme en période électorale, renforcer les capacités des acteurs politiques en matière de communication non violente en période électorale. Mais aussi, mobiliser les acteurs à véhiculer des messages de paix et de respect des droits de l’homme en période électorale.
Le CNDH veut mieux disposer les esprits
«Le CNDH voudrait, à travers le thème de cet atelier, mieux disposer les esprits de ces acteurs à un processus électoral apaisé, sans violence ni violation des droits de l’homme», a précisé la présidente du CNDH exhortant les acteurs politiques «à ne pas contribuer à entretenir les sources de conflits liés aux élections» a-t-on indiqué.
De son côté, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a estimé que les élections ivoiriennes peuvent se tenir sans violence. Il a encouragé les acteurs politiques à recourir aux voies légales pendant le processus électoral appelant les uns et les autres à avoir confiance en son institution.