Le président ghanéen a été désigné lundi comme nouveau président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), pour un mandat d’un an. Il succède au chef d’Etat nigérien Mahamadou Issoufou.
Le 57ème sommet de la Cédéao s’est ouvert lundi matin au centre international de conférence Mahamat Gandhi de Niamey, en présence de nombreux dirigeants ouest-africains dont le nigérien Muhamadu Buhari, l’ivoirien Alassane Dramane Ouattara, le sénégalais Macky Sall et le burkinabé Roc Marc Christian Kaboré, entre autres.
Au terme des travaux, Nana Akufo-Addo, a été désigné, nouveau président en exercice pour un mandat d’un an. Il succède ainsi au Président nigérien, Mahamadou Issoufou pour une période. « Excellences, je suis pleinement conscient des défis auxquels l’Afrique de l’Ouest est confrontée », a déclaré Nana Akufo-Addo après son élection. Et de poursuivre : « Ceux d’entre nous qui croient fermement en l’intégration ne peuvent faire mieux que d’appuyer pleinement les décisions régionales. Grâce à cela, nous renforcerons la confiance institutionnelle et l’intégrité des organes structurels de la CEDEAO », a-t-il déclaré.
Nouveaux défis
Au cours des 12 prochains mois, le président ghanéen promet d’aborder la situation du Sahel et les régions septentrionales du Nigeria. La pandémie de la covid-19, l’entrée en vigueur imminente de la zone de libre-échange continentale africaine le 1er janvier 2021, l’union monétaire au sein de l’espace CEDEAO, et la consolidation de la gouvernance démocratique au sein de la Communauté sous-régionale seront également ses chevaux de bataille.
On pense l’économie post-covid
Dans son discours d’ouverture du sommet, le président sortant de la Cédéao Mahamadou Issoufou a indiqué que le sommet va se pencher sur la situation économique, politique et sécuritaire de la sous-région.
Par rapport à la situation économique, Mahamadou Issoufou s’est appesanti sur les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur les pays ouest-africains, notamment avec la fermeture des frontières terrestres et aériennes. Parlant de la situation sécuritaire, il a indiqué que la crise sécuritaire marquée par le terrorisme dans certains pays « peut durer », appelant l’ensemble des pays de la Cédéao à harmoniser leurs efforts. A cette occasion ils ont appelé la junte militaire ayant pris le pouvoir au Mali à transmettre le pouvoir à des personnalités civiles avant le 15 septembre courant.