Au cours de son investiture, l’ex-président de la Commission de la Cédéao a a promis d’œuvrer pour la paix et la cohésion nationale.
Au Burkina Faso, la liste des candidats à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020 s’allonge. Après Gilbert Noël Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, l’ex-premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo est officiellement candidat. Il a été investi le dimanche 6 septembre par le mouvement « Agir ensemble ».
Promesse électorale
Au cours de son investiture qui s’est tenue à Bobo-Dioulasso, l’ex-président de la Commission de la Cédéao a fait une promesse électorale. Il a promis d’œuvrer pour la paix et la cohésion nationale, à intensifier la décentralisation et les efforts visant à stabiliser la situation sécuritaire dans le pays.
Le candidat du mouvement « Agir ensemble » a dénoncé « la corruption et la gabegie » au Burkina Faso. Il s’est également engagé à prôner la bonne gouvernance avec la participation de tous les Burkinabè. Ceci sous le slogan « Produisons, transformons et consommons burkinabè ».
« J’accepte aussi cette investiture parce que nous sommes tous témoins, malheureusement, des résultats calamiteux enregistrés par notre pays sur les plans de la sécurité, de la stabilité et du vivre ensemble », a-t-il déclaré.
Ses challengers
Kadré Désiré Ouédraogo aura en face de lui une dizaine de candidats déclarés à la présidentielle. Le président sortant Roch Marc Christian Kaboré, candidat de son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
A ce nom, s’ajoutent d’autres grands candidats dont le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré. Il était arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2015. Il y aussi Tahirou Barry, un ministre démissionnaire du premier gouvernement de Kaboré, ou encore le juriste Abdoulaye Soma.
Les questions sécuritaires et économiques seront au centre du scrutin présidentiel. Sur le volet sécuritaire, le pays enregistre près de deux millions de déplacés internes. Tout comme qu’il fait face à d’énormes problèmes de développement avec des agriculteurs qui ont tout perdu dans les zones de conflits.