Ces deux derniers mois il a soufflé le chaud et le froid dans la sphère médiatique. De l’arrestation de son acolyte Ernest Obama, aux enregistrements téléphoniques fuitant dans les réseaux sociaux et messageries cryptées, les déboires de cet entrepreneur sont légions.
L’homme d’affaire camerounais Jean-Pierre Amougou Belinga a perdu le sommeil dès lors qu’il est passé aux aveux courant août à la direction régionale de la police judiciaire de Yaoundé. Il était entendu dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Bryant Formbor, un jeune jet-setteur nuitamment poignardé, le 5 juin, dans une rue de la capitale politique.
Le fondateur du groupe de presse l’Anecdote était entendu comme témoin dans cette affaire mêlant chantage et amour. Depuis lors, il n’a eu de cesse de cristalliser les attentions, avec des enregistrements téléphoniques balancés dans les réseaux sociaux. On l’y entend tancer les ambassadeurs, insulter ministres et hauts fonctionnaires, tout en proclamant son soutien au chef de l’Etat.
Produit du régime
L’homme des médias s’est enrichi grâce à la commande. Lui qui se targue d’être l’ami du ministre des Finances Louis Paul Motaze, ou encore du ministre de la Justice Laurent Esso et de quelques chef d’Etat de la Sous-région. Ses entrées au sein des régies financières lui garantissent d’être payé sans anicroches lorsque d’autres prestataires doivent patienter avant de passer à la caisse.
Mais il est devenu une épine pour le pouvoir, tant ses déboires ont mis en lumière des mœurs jusqu’ici soustraites au regard et au monde où l’on enregistre allègrement les conversations privées, parfois à des fins de chantage, et où les photos et vidéos intimes deviennent des moyens de pression, le tout sur fond de guerre opposant les baronnies affairistes de la classe gouvernante.
Audace transgressive
A maintes reprises, on entendu Amougou Belinga proferer des menaces aux hautes personnalités en l’occurrence l’ambassadeur du Cameroun en Centrafrique « Taisez-vous quand je parle, Monsieur l’ambassadeur. Vous me la bouclez », intime-t-il à Nicolas Nzoyoum. Dans le même temps, il évoquera un mystérieux don « j’ai appelé le directeur général du Trésor, j’ai vu le ministe des Finances…il a réglé le problème ! Il veut même encore vous envoyer autre chose ! »
Il ajoute que via un intermédiaire il aurait lui-même octroyé 400 millions FCFA à l’Ambassadeur. Autre épisode et pas des moindres, l’injonction le 5 juin aux journalistes de Vision 4 de diffuser à l’antenne les appels de téléspectateurs tous hostiles à Mbarga Nguele, le délégué générale à la surêté nationale. Dans la seule optique de porter atteinte à sa réputation.
Les gens doivent adorer Jéhovah notre Dieu Tout -Puissant Créateur Eternel le père de Jésus Christ notre souverain sauveur .
La vie appartient au seul vrai Dieu, le Créateur de toutes choses.
La parole de Dieu déclare : la fin d’une chose vaut mieux que son commencement, on ne récolte que ce qu’on a semé.
Gardons la foi!
Shalom!
Toujours tout remettre entre les mains de Dieu