Dans la ville la plus peuplée du pays, l’eau a atteint un niveau historique. Mettant sans abri beaucoup de personnes.
Les pluies torrentielles continuent de faire des victimes à Niamey, la capitale du Niger. Dans la ville la plus peuplée du pays, l’eau a atteint un niveau historique. Par conséquent, des digues ont cédé provoquant des dégâts dans les rizières et mettant sans abri beaucoup de personnes.
Les dégâts dans les rizières
Depuis deux jours, les habitants des quartiers Saga, Lamordé, Nogare et leurs environs ne savent plus quoi faire. Les dégâts dans les rizières s’étendent à perte de vue à Saga : « Donc, c’est en moins de deux heures de temps que nous nous sommes trouvés inondés. Et je suis dans ce quartier depuis 1974 », témoigne un habitant au micro de RFI.
De telles quantités de pluies ne sont pas tombées sur ces rives de Niamey depuis presque 60 ans. C’est en tout cas que raconte Aliza Abdou qui a les pieds dans l’eau depuis 5 heures du matin : « Depuis que je suis née, je n’ai jamais vu ça. C’est la première fois que je vois l’eau nous inonder jusque dans notre concession », assure-t-il.
Mahamadou Issoufou au chevet des victimes
Autre conséquence : la principale digue du quartier Lamordé n’a pas résistée à la pression des eaux du fleuve. Deux brèches ouvertes ont inondé plusieurs milliers de ménages en une journée dans le quartier. « Ce qui est encore plus choquant, c’est que l’eau a contourné pour aller vers le CHU qui est inondé complètement. Il faut évacuer les malades. C’est la catastrophe », s’inquiète Abderrahmane Umaru, un habitant.
Pour la seconde fois, depuis le début des inondations, le président Mahamadou Issoufou a rendu visite aux sinistrés : « Je voudrais ici rassurer les populations sinistrées sur les dispositions qui sont en train d’être prises pour les reloger, pour les appuyer en alimentation, en vivres. Je voudrais qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules. »