Le maire de la commune 4 de Niamey, Ali Sidikou précise que « Chaque ménage doit avoir le nombre de moustiquaires qu’il faut pour se protéger contre les éventuelles maladies ».
Plus de 350 000 sinistrés et une dizaine de morts. C’est le bilan des inondations qui ont secoué le Niger courant août. La plupart de ces sinistrés des rives du fleuve Niger sont recasés dans des écoles. Et les organisations non gouvernementales et la municipalité de Niamey, la capitale nigérienne s’activent pour leur venir en aide.
Répartition des aides alimentaires
L’aide a débuté dans l’un des 14 centres d’hébergement de la commune 4 de Niamey, qui regorge 400 familles. Le maire de la commune Ali Sidikou, par ailleurs superviseur de la distribution des moustiquaires précise : « Chaque ménage doit avoir le nombre de moustiquaires qu’il faut pour se protéger contre les éventuelles maladies. » On se bouscule pour se faire recenser et bénéficier des aides de premières urgences. Les stocks sont visibles dans la cour de l’école. « Depuis hier, explique le maire, nous avons commencé la distribution avec un sac de 50 kilos de riz accompagné de cash pour payer les condiments, et du sel et de l’huile. »
Prise en charge de 400 familles
Leur bébé au dos, Ramotleï et Sukéna sont en première ligne : « On a amené les moustiquaires avec le savon. Comme les autres ont dit, on va attendre. On a besoin de bâches, on a besoin de quoi se nourrir aussi. Maintenant, on a besoin de nourriture puisqu’on a besoin de préparer à manger. » Des brigades sanitaires sont également prépositionnées dans chaque centre sous le contrôle du médecin-chef Moumouni Adamo : « Il y a 400 familles. Cette équipe va prendre en charge ces 400 familles, sur le plan sanitaire. » Cette distribution de vivres et autres paquetages se déroulent sous l’œil vigilant du chef de village.