• Algérie
  • Cameroun
  • Côte d’ivoire
  • États-Unis
  • France
  • Gabon
  • Mali
  • Maroc
  • Sénégal
Monde Actuel
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Politique
  • Société
  • Economie
  • Santé
  • Sport
  • International
  • Opinion
NEWSLETTER
  • Accueil
  • Politique
  • Société
  • Economie
  • Santé
  • Sport
  • International
  • Opinion
No Result
View All Result
Monde Actuel
No Result
View All Result
Home A la Une

Transition au Mali : le M5 critique la charte proposée par la junte

Elsa Etoundi by Elsa Etoundi
13 septembre 2020
3 min read
0
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
ADVERTISEMENT

Le texte adopté ce samedi à Bamako fixe la durée de la transition à 18 mois et charge un comité formé par la junte de désigner un président civil ou militaire pour diriger cette transition. Le M5 demande de revoir la copie.

Le divorce entre la junte militaire et le Mouvement du M5 n’est pas encore consommé. Mais les deux parties n’ont pas trouvé d’entente concernant la charte de transition qui a été présentée samedi 12 septembre au terme de trois jours de concertations à Bamako.

Quelle charte, pour quelle transition ?

Ce dossier prévoit trois organes de transition : le président et son vice-président ; le conseil national de transition regroupant 121 personnes réparties entre les forces de défense et de sécurité, le M5 (coalition de l’opposition), les partis politiques, les journalistes, la société civile, les religieux, la diaspora, les jeunes et les femmes et qui aura les prérogatives d’une assemblée; et enfin un Premier ministre à la tête d’un gouvernement de 25 membres.

L’article 19 de la charte concerne particulièrement la junte et ceux qui ont participé aux événements, allant du 18 août (date du coup d’État) à l’investiture du président de transition. Cet article stipule qu’ils bénéficient tous de l’immunité juridictionnelle. Ils ne pourront donc pas être poursuivis ou arrêtés pour des actes posés lors desdits évènements – rappelons que selon la Constitution malienne, le coup d’État est un crime imprescriptible.

Le rapporteur de la réunion désigné par la junte assure que le document est adopté de facto par acclamation. Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, s’est félicité des travaux lors de son discours de clôture. Ce qui nous attend à présent est tout aussi ardu. C’est-à-dire mettre en œuvre les résolutions issues de ces assises.

Le M5, pas d’accord

A l’inverse, des responsables du mouvement de contestation M5 ont fait entendre leurs critiques. Ce n’est pas encore la rupture définitive entre la junte et le M5. Mais comme le dit Choguel Maïga, président du comité stratégique du Mouvement du 5 juin RFP, c’est un « coup de semonce », une mise en garde aux militaires pour qu’ils revoient leur copie. La charte rendue publique après les journées de concertations « ne reflète pas les points de vue et les décisions du peuple malien », précise un communiqué officiel du M5 qui fourmille de détails.

Par exemple, au lieu d’un civil ou un militaire à la tête de la transition, le choix majoritaire lors des concertations est d’avoir un civil, selon le M5. Même chose pour le Premier ministre poursuit le document. Il y a des rajouts à la charte qui n’ont pas été soumis à débats, ainsi que la non prise en compte de manière unilatérale de nombreux points. En conséquence, le M5-RFP dénonce ce qu’il appelle les « intimidations, les pratiques antidémocratiques et déloyales dignes d’une autre époque contre lesquelles la lutte pour le changement et la refondation a été enclenchée ».

Le M5 enfonce le clou : selon lui, la junte a une volonté d’accaparement et de confiscation du pouvoir à son seul profil. « Ce n’est pas démocratique du tout. Le rapport général a été charcuté et ne correspond pas à ce qui a été dit dans les groupes de travail », a ainsi reproché Sy Kadiatou Sow, grande figure du mouvement démocratique. Dénonçant une « volonté du CNSP de confisquer le pouvoir », l’ancienne gouverneure de Bamako et ex-ministre a déclaré : « Nous n’adhérons pas à cette charte. ».

Pour sa part, l’ancien Premier ministre Moussa Mara pointe « des faiblesses dans la charte, c’est incontestable », mais « il y a un minimum pour commencer », estime-t-il par ailleurs. Parmi ces faiblesses, il relève le problème de « la relation avec la Constitution de 1992 ». « On semble maintenir, compléter la Constitution alors qu’il y a des éléments dans la charte qui la contredisent », explique-t-il. Il est également sceptique sur « la notion de vice-président et ses rapports avec le président de transition ».

Tags: MaliTransition au Mali
ShareTweetSend
Elsa Etoundi

Elsa Etoundi

Titulaire d'une licence en journalisme, Elsa Etoundi côtoie depuis quelques année les Medias officiant à Yaoundé. Elle a précédemment exercé au Quotidien de l'Economie.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Monde Actuel est un média spécialisé dans l'information internationale. Elle se veux un lieu sur avec des informations fiables et vérifiées.

Articles récents

  • 95e cérémonie annuelle des Oscars : découvrez la liste complète des gagnants
  • La fille de Bill Gates répond aux commentaires racistes sur sa relation avec son petit ami noir
  • Emmanuel Macron fait la fête dans les rues de Kinshasa, bière en main (Vidéo)

Catégories

  • A la Une
  • Environnement
  • Politique
  • Société
  • Economie
  • Santé
  • Sport
  • Opinion
  • Science et technologie
  • International
  • Algérie
  • Cameroun
  • Côte d'ivoire
  • États-Unis
  • France
  • Gabon
  • Mali
  • Maroc
  • Sénégal
  • Non classé
  • Politique de confidentialité
  • Contact

© 2020 Monde Actuel

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Politique
  • Société
  • Economie
  • Santé
  • Sport
  • Opinion
  • Science et technologie
  • International
  • Pays
    • Algérie
    • Cameroun
    • Côte d’ivoire
    • États-Unis
    • France
    • Gabon
    • Mali
    • Maroc
    • Sénégal

© 2020 Monde Actuel