Pour le secrétaire d’État américain, les personnes visées par la restriction de visa ont porté atteinte aux principes démocratiques.
Les Etats-Unis d’Amérique ont imposé des restrictions de visa à des nigérians. Et pour cause, leurs noms sont cités dans les fraudes durant les élections de novembre 2019 dans les États de Kogi et de Bayelsa. Mais aussi dans la perspective des élections de septembre et d’octobre 2020 dans les Etats d’Edo et d’Ondo.
Fin de l’impunité
L’information est contenue dans un communiqué rendu public lundi par le Département d’Etat que dirige le Secrétaire Mike Pompeo. A l’en croire les personnes visées par la restriction de visa ont jusqu’ici opéré en toute impunité aux dépens du peuple nigérian et ont porté atteinte aux principes démocratiques.
« En juillet 2019, nous avons annoncé l’imposition de restrictions de visa aux Nigérians, qui ont sapé les élections de février et mars 2019. Aujourd’hui, le secrétaire d’État impose des restrictions de visa supplémentaires aux particuliers pour leurs actions entourant les élections de novembre 2019 dans les Etats de Kogi et de Bayelsa et dans la perspective des élections de septembre et d’octobre 2020 dans les Etats d’Edo et d’Ondo ». Peut-on lire dans le document.
Le respect des principes de la démocratie
Selon l’administration Trump, « cette décision reflète l’engagement du Département d’État à travailler avec le gouvernement nigérian pour réaliser son engagement de mettre fin à la corruption et de renforcer la démocratie, la responsabilité et le respect des droits de l’homme».
Les USA exhortent par ailleurs toutes les parties prenantes. Y compris la Commission Electorale Nationale indépendante (INEC), les partis politiques et les services de sécurité, à respecter les principes de la démocratie. Ainsi qu’à faciliter des élections véritablement libres et équitables, transparentes et non violentes.
Rappelons que bien que la Commission Electorale du Nigeria ait proclamé les vainqueurs des élections, les partis d’opposition ont rejeté les résultats. Raison évoquée : des cas de truquage et d’injustice. Les gouverneurs des deux États concernés ont été jugés par la Cour suprême du Nigéria.