Selon des indiscrétions, l’impétrant aurait fait savoir que ce matin de jeudi 7 septembre, même, une réunion a été organisée au niveau de son parti au cours de laquelle il a été convenu qu’il ne devrait pas prêter serment
Le représentant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à la Commission électorale indépendante (CEI) centrale, Siaka Bamba n’a pas prêté serment devant le Conseil constitutionnel jeudi 17 septembre 2020. Pourtant, il était attendu à 16h devant le collège des juges constitutionnels au siège de la haute institution à Abidjan-Plateau.
Selon le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, l’impétrant a été joint au téléphone dans le courant de la journée du mercredi 16 septembre par les services de protocole de l’institution pour confirmer sa présence afin de prendre des dispositions pratique de son arrivé. « Il nous a confirmé qu’il sera là et se fera accompagné par une personne » rapporte Mamadou Koné.
Siaka Bamba a déjoué le Conseil constitutionnel
Contre toute attente, Siaka Bamba n’a pu venir à l’heure convenue c’est-à-dire 16 heures. Le président du Conseil Constitutionnel qui a joint le ministre de l’Administration Territoriale pour l’en informer a reçu en retour de ce dernier ceci : « Je suis vraiment désolé, je viens d’avoir M. Siaka Bamba au téléphone. Il m’a fait savoir que ce matin (jeudi) même, une réunion a été organisée au niveau de son parti au cours de laquelle il a été convenu qu’il ne devrait pas prêter serment » rapporte le ministre de l’Administration Territoriale, Sidiki Diakité.
Désarroi total
« Mesdames et monsieur de la presse, vous voyez avec moi que celui qui doit prêter serment en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI n’est pas là. Je vous présente toutes mes excuses » a-t-il lancé aux médias. Rappelons que Siaka Bamba avait été désigné par son parti, le PDCI-RDA en tant que membre de la commission centrale de la CEI le 1er août dernier. Cette entrée du Pdci à la Commission centrale de la CEI intervient après une ordonnance du chef de l’Etat modifiant la loi sur la CEI en vue de permettre l’attribution des sièges dans cette commission aux partis de l’opposition dont la représentation au Parlement est la plus significative.