La Mission des Nations-Unies en Libye voudrait saisir l’occasion pour ramener la paix dans ce pays.
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, Fayez al-Sarraj, a annoncé mercredi 17 septembre sa volonté de quitter ses fonctions avant fin octobre pour céder la place à un nouvel exécutif issu des pourparlers interlibyens. Dans un discours télévisé, Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement d’union nationale (GNA), s’est dit prêt à quitter le gouvernement de Tripoli après cinq ans marqués par des conflits.
L’objectif est de trouver une issue politique à la crise que connaît la Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011. « J’annonce à tous mon souhait sincère de céder mes fonctions à un prochain pouvoir exécutif avant fin octobre au plus tard », a-t-il déclaré lors d’une brève allocution télévisée.
Un bon moyen pour la mission des Nations unies en Libye
Au lendemain, la mission onusienne veut en profiter pour faire avancer les négociations. L’UNSMIL, s’apprête à recycler son plan de sortie de crise pur tirer le pays du marasme politique. La mission conduite par Williams Stéphanie prévoit d’organiser une nouvelle conférence à Genève en octobre faisant suite à la rencontre de Montreux les 7 et 9 septembre.
Objectif : ressusciter le grand sommet des 40 représentants libyens initié sans succès par l’ex-patron de l’UNSMIL devaient chacun désigner 13 participants. Le débat devra également porté sur la désignation des noms des personnalités pour le poste de Premier ministre et les membres du gouvernement ainsi que du Conseil présidentiel.
Déterminer le GNA
Les participants devront déterminer si les décrets pris par le gouvernement d’union nationale (GNA) feront l’objet d’une validation par le nouveau gouvernement. Or cela impliquerait la remise en question des accords bilatéraux maritimes et militaires signés avec la Turquie.