C’est ce qu’à laissé entendre Claude Myamugabo, le ministre de l’Environnement qui achevait sa tournée dans le Haut-Katanga et le Lualaba.
Depuis son apparition au Sénat muni de ses attributs de « Sénateur à vie », lors de la rentrée parlementaire, le nom de l’ancien président Joseph Kabila, est sur toutes les lèvres. Ses proches et soutiens pensent que par cet acte l’ancien chef de l’Etat fait son grand retour sur la scène politique « Le retour de Joseph Kabika n’est pas un slogan, c’est une réalité. Il va retourner au pouvoir et nous en train d’y travailler ».
En tournée dans le Haut-Katanga et le Lualaba depuis le début de la semaine dernière, Claude Nyamugabo, le ministre de l’Environnement, était en mission officielle à Kolwezi pour évaluer l’impact de l’activité minière sur l’environnement quand il a lâché cette petite phrase qui a fait un tollé dans les Etats-Majors d’autant plus que Claude Nyamugabo est un cadre important du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti de l’ancien président congolais.
Apparu le 15 septembre
Joseph Kabila est entré dans l’histoire mardi en devenant le premier ancien chef de l’État de la République démocratique du Congo à siéger au sénat après avoir quitté la présidence. Le désormais sénateur Kabila, 49 ans, avait quitté le pouvoir le 24 janvier 2019, après près de 18 ans à la tête du plus grand pays d’Afrique sub-saharienne.
La constitution congolaise accorde aux anciens présidents le statut de sénateur à vie. Son retour sur la scène publique intervient à l’occasion de la rentrée parlementaire. Autorité morale de la plate-forme politique Front commun pour le Congo (FCC), largement majoritaire au Parlement et parmi les 65 membres du gouvernement, l’ancien président Kabila est resté en coulisse une figure centrale et influente de la vie politique congolaise.
Quel projet pour l’avenir ?
Pour Joseph Kabila, participer à la rentrée parlementaire était « un moyen de se replacer sur le devant de la scène politique, d’y afficher sa combativité, en personne, alors qu’il apparaissait jusqu’ici en retrait physiquement » analyse Martin Ziakkwau Lembisa, enseignant à l’Institut facultaire des Sciences de l’information et de la Communication de Kinshasa.