Le leader de GPS considère que le mot d’ordre de désobéissance civile lancé est approprié.
A la suite de l’appel à la désobéissance civile lancé par Henri Konan Bédié, Guillaume Kigbafori Soro a réagi. Le président de Générations et peuples solidaires (GPS) se dit favorable à une telle initiative. Il se « réjouit de la convergence des points de vue pour une unité d’actions afin de stopper la folle aventure de M. Ouattara. » Déclare l’ex-premier ministre ivoirien dans le communiqué rendu public le septembre 2020.
Le leader de GPS considère que le mot d’ordre de désobéissance civile lancé à cet effet est un mot d’ordre approprié. Car, soutient-il, comme le disait le pacifiste Mahatma Gandhi, « la désobéissance civile devient un devoir sacré quand l’Etat devient hors-la-loi ou corrompu ».
Soro aux côtés de Bédié
Selon Guillaume Soro, il prendra toute sa place dans le combat aux côtés de toutes les forces de l’opposition, sous le leadership du Président Henri Konan-Bedié.
Par ailleurs, GPS, dans l’optique d’une plus grande unité de l’opposition, a obtenu du Premier ministre Pascal Affi Nguessan et candidat retenu, une rencontre ce lundi 21 septembre 2020. Le rendez-vous est à 15 heures, à son siège, en vue de consolider l’élan qui doit propulser cette unité d’actions.
L’invalidation de sa candidature
Après l’invalidation de la candidature de l’ex-rebelle pour la présidentielle, Me Affoussiata Bamba-Lamine son avocat s’était montré en colère : « C’est une décision qui n’a aucun fondement sur le plan du droit. Nous avons été surpris d’ailleurs que le Conseil constitutionnel ne fasse aucunement allusion à l’ordonnance de la Cour africaine du 22 avril des droits de l’homme. Elle dit clairement que toute affaire concernant monsieur Guillaume Kigbafori Soro sur le plan judiciaire doit être suspendue. »
De son côté, Guillaume Soro a également appelé à « saisir la Cédéao en vue d’obtenir des élections transparentes », assurant qu’il « n’y aura pas d’élection » le 31 octobre. La tension monte en Côte d’Ivoire à l’approche de la présidentielle.