L’initiateur des marches programmées le 22 septembre 2020 n’a pas quitté son domicile. Policiers, gendarmes ont quadrillé la zone rendant impossible toute manifestation dans ville de Yaoundé et ses environs.
Un fiasco retentissant. La marche initiée par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) pour exiger le départ du président de la République élu au suffrage universel direct le 7 octobre s’est soldée par un cuisant échec à Yaoundé, capitale politique. Du matin jusqu’au soir, c’est un calme plat qui régnait dans les rues. Commerçants, conducteurs de taxi et d’engins à deux roues vaquaient tranquillement à leurs occupations quotidiennes.
Visiblement la population a tourné le dos aux incessants appels à l’insurrection de Maurice Kamto, lancés à la veille de la convocation du corps électoral le 7 septembre courant en vue des Régionales du 6 décembre. La veille le « petit parti politique » avait pourtant communiqué l’itinéraire de la marche. Les troupes envisageaient de traverser les 1er, 4è et 5è arrondissements de la ville. Mal leur en a pris. Toutes les artères de la capitale étaient quadrillées. Même le domicile du leader du MRC était encerclé par les forces de maintien de l’ordre
Maurice Kamto : Sous-marin
La journée de manifestations lancée par Maurice Kamto pour réclamer le départ de Paul Biya a peu mobilisé. Ceci face au déploiement de force sécuritaire. Aux alentours de 2 h du matin, l’arrivée de policiers cagoulés et de gendarmes à proximité du domicile de leader du MRC, dans le 1er arrondissement de Yaoundé, a déclenché les premières échauffourées de la journée entre les forces de sécurité et les partisans de Kamto, qui s’étaient massés près de sa résidence pour empêcher son éventuelle arrestation.
Au terme d’une journée tendue, qui aura vu quelques centaines de personnes braver l’interdiction de manifester édictée par les autorités, notamment Douala, Maurice Kamto, qui appelait à un vaste mouvement pour réclamer le départ de Paul Biya, ne sera pas parvenu à déclencher le mouvement de masse que les autorités redoutaient.
« L’échec de ces marches entérine définitivement la mort de Maurice Kamto », a même asséné l’éditorialiste proche du pouvoir Jean Atangana sur les ondes de la radio nationale. En face, Jean-Michel Nintcheu, du Social Democratic Front (SDF) dans un message publié sur les réseaux sociaux lâche. « L’objectif des marches n’était pas de renverser immédiatement le régime de Paul Biya. Le but était de garder l’initiative d’actions sur le terrain, de faire paniquer et reculer le régime », assure ainsi. Le but était de garder l’initiative d’actions sur le terrain, de faire paniquer et reculer le régime. »
Appel à de nouvelles marches
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le parti de Maurice Kamto, tout en demandant la « libération immédiate des personnes interpellées en plein exercice de leurs droits constitutionnels », insiste pour sa part sur le fait que cette marche n’était que la première d’une série de manifestations. Et que les appels à la mobilisation ne cesseront que si les conditions posées par l’opposition avant tout scrutin sont remplies, à savoir la fin de la crise dans la partie anglophone et la modification consensuelle du code électoral. « Une force puissante s’est levée ce 22 septembre. Elle doit continuer jusqu’à l’atteinte du but qu’elle poursuit, a indiqué Maurice Kamto.
De quelle opposition parle le cher prof? Il n est pas au parlement et c est au parlement que se trouve le leader de l opposition . En plus de mediocre politicien Il se permet l audacité d usurper la responsabilite d autrui.