Goodluck Jonathan, le médiateur de la Cédéao a annoncé que les sanctions qui frappaient le Mali seraient levées dès demain vendredi.
Si l’on s’en tient aux déclarations de Goodluck Jonathan, la Cédéao va lever ses sanctions contre le Mali. En effet, pour le quotidien en ligne Malikilé, le médiateur de la Cédéao «s’est réjoui du fait que toutes les recommandations de la Cédéao aient été mises en œuvre et est venu avec une bonne nouvelle. »
A Bamako depuis ce mercredi, l’ancien chef d’Etat a annoncé que les sanctions qui frappaient le Mali depuis le coup de force du 18 août dernier seraient levées dès demain vendredi. C’est à dire après la mise en place du président de la transition.
La verdict attendu ce vendredi
Si Malikilé s’enflamme, le quotidien L’Indépendant reste pour sa part prudent. « Goodluck Jonathan, qui en est à sa cinquième visite au Mali depuis le début de la crise, a laissé entendre hier à sa descente d’avion », raconte-t-il.
Selon cette source, Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la communauté, « fera une déclaration demain vendredi après l’investiture du nouveau président malien ». Probablement la levée de l’embargo.
En espérant un verdict favorable, les discussions pour la nomination d’un Premier ministre se poursuivent en catimini. « Il ressort des bruits de couloirs des négociations en cours entre la junte militaire et les forces vives de la nation que proposition a été faite au mouvement du 5 Juin de lui attribuer le poste de Premier ministre. La junte souhaiterait en contrepartie obtenir les ministères de la Sécurité, de l’Équipement, des Mines et de l’Administration territoriale. » Croit savoir Le Pays, un journal au Burkina.
Pour L’Observateur Paalga, l’essentiel est de mettre la machine transitoire en marche pour un retour à une vie constitutionnelle normale. Il ne reste donc plus que le M5-RFP rentre dans le rang, contre un nombre importants de portefeuilles ministériels qui lui seront proposés. Et c’est là le prochain défi et peut-être la pierre d’achoppement de ce long processus, conclut le quotidien burkinabè.