Au lendemain de la cérémonie d’investiture vendredi du président de transition Bah N’Daw , les débats se sont ouverts pour la nomination du Chef du gouvernement. Le M5 lui seul compte 14 candidats déclarés.
Les tractations pour désigner le nouveau premier ministre civil de la Transition sont ouvertes. Elles interviennent juste après la cérémonie d’investiture vendredi 25 septembre du président Bah N’Daw et de son vice-président le colonel Assimi Goïta. Une condition fixée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao). Les consultations sont en cours, mais les candidats sont très nombreux.
Les consultations sont ouvertes
Le poste de Premier ministre de transition est très convoité. Rien que dans les rangs du M5, le mouvement de contestation qui a contribué à la chute du président IBK, on compte 14 candidats déclarés, dont une femme. Les membres de ce regroupement politique n’ont pas pu s’entendre sur le nom d’un candidat de consensus. Un responsable du M5 s’est donc rendu à Kati, fief de la junte, pour remettre tous les dossiers de candidature. Mais certains s’interrogent : pourquoi déposer les dossiers à Kati, alors que c’est le président de transition Bah N’Daw qui est censé nommer le futur Premier ministre ? La réponse est simple : la junte est pour le moment toujours incontournable.
Autres candidats
Il y a également des candidats en dehors du M5 pour le poste de la Primature. Parmi eux, on parle d’un financier, d’un banquier, ou encore d’un ancien ministre des Affaires étrangères. Les Maliens attendent impatiemment le nom du futur chef du gouvernement, mais également la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ouest, afin de lever l’embargo qui pèse sur le Mali. Rappelons que toujours dans le cadre de ce gouvernement, le M5 avait revendiqué cinq postes dont la sécurite, l’administration territoriale Équipement, Mines et Défense.