L’ancien membre du conseil d’administration de la Bdeac dit avoir un projet de société qui répond aux attentes des Centrafricains.
Mahamat Kamoun, l’ancien Premier ministre de la transition, a été investi candidat à la présidentielle du 27 décembre 2020. « Ce n’est pas seulement de venir dire que oui je suis candidat de parti pour m’amuser, ou bien pour que demain le peuple centrafricain vous élise et que vous ne faites rien. J’ai accepté, en même temps je mesure la lourde responsabilité au regard des défis immenses et qui se dressent devant moi. Donc ce n’est pas une partie de plaisir, il faut réfléchir de manière à bâtir un programme sérieux pour présenter devant le peuple centrafricain meurtri qui a beaucoup d’attente et d’interrogation », a déclaré l’ex-Premier ministre de transition de Catherine Samba-Panza.
Son programme de société
Concernant son programme de société, l’ancien membre du conseil d’administration de la Banque Bdeac dit avoir un projet de société qui répond aux attentes des Centrafricains. Notamment le rétablissement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Egalement la lutte contre la pauvreté et la mauvaise gestion des choses publiques, de l’éducation…
« Il ne s’agit pas d’aller à la présidentielle pour le plaisir d’y aller. Il va falloir présenter un projet, mais avoir aussi en mémoire que vous ne pouvez pas faire de la démagogie », réitère le candidat Mahamat Kamoun.
Le nombre des potentiels candidats à la présidentielle du 27 décembre 2020 ne cesse d’accroître. Alors que les autorités centrafricaines espéraient éviter l’affluence des candidatures en augmentant le montant de caution. Il est passé de 5 millions de FCFA à 15 millions. Les électeurs devraient alors choisir entre une trentaine des candidats.
L’enrôlement des électeurs
Notons que l’Autorité nationale des élections (ANE) dispose désormais plus de temps pour l’enrôlement des électeurs. Le projet de loi qui l’autorise a été adopté mercredi 23 septembre à l’Assemblée nationale centrafricaine.
Les députés du parti présidentiel et ceux de l’opposition sont tombées d’accord. Mais les débats ont été ardus d’après le premier vice-président de l’Assemblée nationale de Centrafrique, Jean-Symphorien Mapenzi. Finalement, le oui a largement pris le dessus. Effet, les élus de la Nation reconnaissent que la convocation des électeurs ne pouvait plus avoir lieu le 27 septembre. Soit dans trois jours.