Accusé de violences conjugales par son ex-compagne, le chanteur malien qui a été entendu par les forces de l’ordre ne nie pas les faits qui lui sont reprochés.
Sidiki Diabaté est en détention à la prison centrale de Bamako Coura pour violences conjugales. Sidiki Diabaté s’est prononcé sur cette affaire qui ne cesse de défrayer la chronique depuis plusieurs jours. Sur une vidéo publiée par son staff, il déclare ne rien regretter de son acte. « Moi je ne regrette pas hein… Je ne regrette rien, Pourquoi regretter ? Walaï, je ne regrette rien, rien du tout, rien », déclare Sidiki Diabaté en réponse aux violences conjugales et séquestrations qu’il a exercées sur son ancienne compagne identifiée comme Mariam Sow.
Descente aux enfers
L’affaire a pris de l’ampleur avec la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’images montrant les cuisses, les hanches et le dos tuméfiés d’une jeune femme identifiée comme Mariam Sow. Cette influenceuse guinéo-malienne de 23 ans, également connue sous le pseudonyme de Mamasita, a vécu une histoire avec l’artiste et a confirmé que c’était bien elle qui apparaissait sur les photos. A noter que les faits remontent à un an, mais une plainte a été déposée par la victime le vendredi 18 septembre 2020. Le lundi 21 septembre 2020, Sidiki Diabaté a finalement été arrêté par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ) avant d’être placé sous mandat de dépôt jeudi 24 septembre.
Pluie de sanctions contre Diabaté
Le label de music Universal Music Africa dans un récent communiqué annonce avoir suspendu toute collaboration avec l’artiste malien Sidiki Diabaté. Cette décision fait suite à l’interpellation et au placement en garde en vue de l’artiste lundi 21 septembre par la Brigade d’intervention judiciaire du Mali. Par ailleurs il a été exclu des concours « Afrimma 2020 » et « Primud ». Ses concerts au Togo et en Guinée ont été annulés. Même son de cloche le lendemain du Prix international des musiques urbaines et découpées (Primud) à Abidjan.