Le drame s’est déroulé lors d’une attaque attribuée à Boko Haram contre un poste militaire à Zelevet.
Dans la nuit de lundi à mardi, deux militaires camerounais ont été tués et un troisième a été blessé. Le drame s’est déroulé lors d’une attaque attribuée à Boko Haram contre un poste militaire à Zelevet. C’est dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, renseigne une source officielle.
« Le poste militaire de reconnaissance de Zelevet dans le Mayo Tsanaga dans l’Extrême-nord, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Nigéria, a été attaqué par des terroristes de Boko Haram lourdement armés », a indiqué à l’agence Anadolu le gouverneur de l’Extrême-nord, Bakari Midjiyawa.
Du matériel de guerre a été emporté par les assaillants
« Le bilan provisoire de cette attaque fait état de deux militaires camerounais de la Force Mixte tués et un militaire blessé. Le poste militaire a été détruit et du matériel de guerre a été emporté par les assaillants », a-t-il accentué.
Cette nouvelle attaque terroriste de Boko Haram vient endeuiller une fois de plus la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Cette région proche du Nigeria est régulièrement la cible des attaques de ce groupe terroriste nigérian.
Il faut que la crise anglophone s’enlise. Les autorités camerounaises semblent sans solution. Ni le Grand dialogue national initié par le gouvernement, ni les actions militaires ne suffisent jusqu’ici à faire baisser la tension.
La crise anglophone s’enlise
Pour la rentrée scolaire du 05 octobre, les combattants sécessionnistes ont décidé de laisser les enfants aller à l’école dans toutes les régions anglophones. Mais ils posent des conditions strictes qui doivent être suivies pour la reprise effective des cours dans les régions anglophones. Parmi ces conditions, on peut citer: aucun établissement public ne rouvrirait à moins qu’elle ne change de nom en « Écoles communautaires. »
Depuis début 2014, les attaques du groupe terroriste nigérian Boko Haram ont entrainé la mort de plusieurs centaines de personnes au Cameroun. Par ailleurs, les violences commises par Boko Haram dans le pays ont forcé plus de 322 000 personnes à quitter leurs domiciles depuis 2014, selon un rapport publié le 25 août dernier par l’ONG Human Right Watch.