Pour atteindre ce dernier objectif, le téléphone fonctionne beaucoup ces temps-ci entre Accra et Bamako. Mais également entre aussi Abidjan et la capitale malienne.
Premier ministre du Mali depuis dimanche 27 septembre, Moctar Ouane n’a pas le temps de chômer. Dans l’immédiat, il doit former un gouvernement d’union nationale avec l’espoir d’y voir participer des représentants des groupes armés impliqués dans le processus de paix. Son deuxième défi est d’obtenir avec l’appui du président de transition, Ba N’Daw, la levée de l’embargo décrété par la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) contre le Mali.
Nana Akufo-Addo et Alassane Dramane Ouattara, en première ligne
Pour atteindre ce dernier objectif, le téléphone fonctionne beaucoup ces temps-ci entre Accra et Bamako. Mais également entre aussi Abidjan et la capitale malienne. Le président ghanéen Nana Akufo-Addo et son homologue ivoirien Alassane Dramane Ouattara font partie des chefs d’État de la Cédéao qui bataillent le plus pour trouver rapidement une solution.
D’après RFI, la junte malienne très vite faire une concession de taille : cantonner dans une version définitive de la charte de la transition le rôle du vice-président aux questions de défense et de sécurité.
Il faudra lâcher du lest
Autrement dit, le colonel Assémi Goïta, le chef des militaires putschistes qui occupe ce poste, pourrait jeter le tablier. C’est-à-dire abandonner le pouvoir de remplacer le président de transition en cas d’empêchement ou de force majeure. C’est ce qu’exige la Cédéao.
Tout le monde travaille pour obtenir la levée des sanctions, y compris le Premier ministre Moctar Ouane. Le Premier ministre du Mali travaille sans relâche pour la formation du nouveau gouvernement. Des enquêtes de moralité des ministrables sont en cours. Et pour la première fois, des responsables du M5, le mouvement qui a contribué à la chute du président d’Ibrahim Boubacar Keïta, ont été approchés.
Rappelons que l’organisation sous-régionale a annoncé, le 26 septembre, le maintien des sanctions jusqu’à la nomination d’un Premier ministre issu de la société civile.