Originaire de Bâle, la victime a été kidnappée il y a quatre ans à Tombouctou par un groupé lié à al-Qaïda.
Contrairement à la Française Sophie Pétronin libérée samedi dernier, une otage, d’origine suisse, a été tuée par ses kidnappeurs. Il s’agit d’une missionnaire d’une quarantaine d’années. Originaire de Bâle, elle a été kidnappée il y a quatre ans à Tombouctou par un groupé lié à al-Qaïda.
L’annonce a été faite vendredi 9 octobre, dans la soirée dans un communiqué. Les autorités suisses n’ont pas rendu public le nom de l’otage qui aurait été tuée, rapporte le correspondant RFI à Genève. La Suissesse avait déjà été enlevée brièvement en 2012. Son kidnapping s’était déroulé lorsque la ville était tombée aux mains des jihadistes. Elle était apparue dans une vidéo de ses ravisseurs en 2017, manifestement affaiblie et maigre.
Son décès remontrait à un mois
C’est Sophie Pétronin, libérée cette semaine, qui a annoncé aux autorités françaises de son décès. Il remontrait à un mois, apprend-on. Le chef de la diplomatie suisse, Ignazio Cassis, condamne un « acte cruel ». Il exprime ses « plus sincères condoléances aux proches de la victime ».
Le conseiller fédéral explique que la victime « aurait été tuée par les ravisseurs de l’organisation terroriste islamiste Jama’at Nasr al-Islam wal Muslim ». La Suisse cherche présentement à connaître les circonstances exactes du décès de sa ressortissante et le lieu où se trouve son corps.
Une centaine de djihadistes condamnés ou présumés est libre depuis le samedi 03 octobre au Mali. Les otages ont été libérés dans le cadre de négociations pour la libération de Soumaïla Cissé et de la Française Sophie Pétronin, supposés être aux mains des djihadistes. «Dans le cadre de négociations pour obtenir la libération de Soumaïla Cissé et de Sophie Pétronin, plus d’une centaine de prisonniers djihadistes ont été libérés ce week-end sur le territoire malien», a déclaré à l’AFP un des responsables de la médiation.