La capitale politique est rythmée de batailles fratricides d’avant investitures au sein du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais.
Jusqu’ici, on ignore le nombre de sièges que le Rassemblement démocratique du Peuple camerounais concèdera à l’opposition dans la région du Centre, ainsi que le nom de celui qui prendra la tête de la région où siègent les institutions. Et pourtant les élections régionales sont prévues pour le 6 décembre prochain. Pour l’heure les élites et pro-biya se livrent à une bataille sans merci.
Tensions au sein des groupes
Dans le département du Mfoundi la bataille est rude : l’ancien ministre de l’Education, Charles Etoundi, l’ancien gouverneur de la province du Sud-Ouest, Eyeya Zanga Louis ou encore le ministre chargé de mission à la présidence de la République, Philippe Mbarga Mboa.
Ce dernier qui manœuvre depuis fin juillet pour s’attacher les faveurs des élites et chefs traditionnels du Mfoundi, un département qui couvre la moitié du Sud de Yaoundé (dont Philippe Mbarga Mboa) est originaire était présenté comme le grand favori par de nombreux observateurs. Mais il a été désavoué.
Le RDPC parle du respect de la circulaire signée du président de la République Paul Biya en sa qualité de président national du RDPC qui prescrivait d’écarter les « candidatures de militants exerçant les fonctions de membre du gouvernement et assimilé, président de chambre consulaire, sénateur, député, conseiller municipal » et de « privilégier l’émergence de nouvelles figures».
Une bande de sorciers.
C’est seulement le début.
La vérité va triompher.
La danse des vampires