Ce dimanche 11 octobre, le président du Ghana Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao, s’y rend pour quelques heures pour délivrer un message de paix et de solidarité de l’organisation régionale.
Depuis la formation d’un nouveau gouvernement de transition au Mali, aucun membre de la Cedeao ne s’y est rendu. Ce dimanche 11 octobre, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cédéao s’y est rendu pour quelques heures. Il est le premier chef d’Etat à se rendre au Mali depuis la levée de l’embargo décrété par la Cédéao. L’objet de sa visite : faire le point de la transition politique, évoquer les prochaines étapes pour que les échéances électorales soient respectées. Mais son premier message sera « la solidarité avec le Mali ».
Message de solidarité de la Cedeao
De l’avis des experts, c’est d’abord un voyage pour marquer la solidarité de la Cédéao à l’endroit du Mali. Le pays retrouve sa place au sein de l’institution sous-régionale, plusieurs semaines après avoir été suspendu, et mais également après avoir été mis sous embargo. Il y a désormais un président de transition et un Premier ministre civil. Un vice-président certes militaire mais dont les prérogatives sont réduites aux questions de défense et de sécurité, et le Mali a également un gouvernement. Sans oublier que les personnalités civiles et militaires arrêtées depuis le coup d’Etat ont été libérées.
Penser au respect des échéances électorales
Mais le président ghanéen Nana Akufo-Addo vient aussi pour parler de la suite de la transition. Dans 18 mois, il faut passer le témoin aux civils. Seulement, il faut des élections crédibles. D’autres sujets sont sur la table : la dissolution de la junte. Elle devrait intervenir après la mise en place du Conseil national de transition, organe qui jouera le rôle de Parlement. Le président ghanéen parlera de tous ces sujets avec le président malien Bah N’daw, mais également avec le Premier ministre Moctar Ouane, qui est de plus en plus la cheville ouvrière de la transition.