La République centrafricaine se prépare pour le premier tour du scrutin présidentiel fixé au 27 décembre 2020.
« La tenue des élections dans les échéances constitutionnelles doit être un objectif impératif à atteindre, comme l’avait souligné le Secrétaire général des Nations-Unies », a déclaré vendredi 9 octobre Yao Agbetse devant le Conseil des droits de l’homme.
C’était au cours d’une réunion de haut niveau sur la RCA organisée à l’ONU. La veille Antonio Guterres, avait rappelé que les autorités centrafricaines et toutes les parties prenantes nationales ont une « responsabilité historique dans le bon déroulement de ces élections ».
Le président Touadera renouvelle son engagement
A moins de 90 jours de la présidentielle, Faustin Archange Touadera renouvelle son engagement en faveur d’un « processus démocratique et apaisé » dans son pays. Pendant la réunion qu’il a présidé le 4 octobre dernier en présence du président de la Commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat ; le président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Gilberto Da Piedade Verissimo et du secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, le président centrafricain a mis en avant les projets réalisés dans la préparation des élections. Il a réitéré à cette occasion la volonté du gouvernement de respecter les délais constitutionnels et de tenir des élections ‘libres, régulières et transparentes ».
Obstructions et menaces de certains groupes armés sur le processus électoral
S’agissant de l’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays, les participants ont exprimé leur appréciation pour le rôle crucial de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) dont les « opérations robustes » et le « fort engagement politique » ont permis de réduire la menace posée par certains groupes armés, de protéger les civils, d’étendre l’autorité de l’Etat et de stabiliser les zones touchées.
Toutefois, les participants ont déploré les obstructions et les menaces que certains groupes armés exercent sur les opérations électorales et les ont appelés à s’engager sans condition et dans les meilleurs délais dans le processus électoral, conformément aux engagements qu’ils ont pris dans le cadre de l’Accord politique, dont celui de ne pas interférer dans le processus démocratique.
Si nous voulons la paix votons pour le président Touadera, c’est un rassembleur.