Selon le président sortant, tous ceux qui prédisent sa mort précoce, ses opposants politiques, vont mourir avant lui.
Le chef de l’Etat a tenu meeting lundi 12 octobre dans la ville forestière de Kissidougou dans le sud du pays. Lors de son allocution, il a appelé ses militants au calme. « Ce qui a été fait à Toukounou est regrettable », a-t-il dit.
Le président sortant a également dénoncé les violences survenues dans la région de Kankan. Là-bas, le cortège de son principal rival, Cellou Dalein Diallo a été bloqué la veille. « J’ai dit aux militants de Kankan que je ne suis pas d’accord. (…) J’ai dit à mes militants je ne veux pas de violence, je ne veux pas que vous lanciez des pierres, et j’ai dit aux responsables qu’ils auraient dus empêcher les gens de Toukounou de barrer la route. », a martelé l’octogénaire.
Alpha Condé se moque de son principal opposant
En effet, le cortège de l’opposant Cellou Dalein Diallo, qui devait tenir meeting à Kankan, a été obligé de rebrousser chemin à cause des violences qui ont éclaté dans la ville. Kankan étant considérée comme le fief du RPG le parti au pouvoir.
Après demandé à ses militants de calmer leurs ardeurs, Alpha Condé s’est moqué des déclarations de son principal opposant. Interrogeant même son état de santé. « Ils sont venus vous dire le président est malade », a-t-il dit en tirant la langue.
« Ceux qui veulent m’envoyer au cimetière ils iront avant moi ! », a-t-il conclu. Tout en promettant que la Guinée sera bientôt la seconde puissance après le Nigeria.
Le candidat de l’UFDG déploré la bonne gouvernance
De son côté, son principal adversaire, le candidat de l’UFDG Cellou Dalein Diallo a expliqué qu’il aimerait que la communauté internationale condamne davantage les régressions démocratiques en Guinée. Notamment l’exclusion des organisations internationales de l’organisation et du suivi du scrutin.
« Aujourd’hui ce qui se passe en Guinée est contraire à tout ce qui est prévu dans la bonne gouvernance. La communauté internationale ne dit rien, ne fait rien. Je pense qu’il y a un effort à faire de la part de nos partenaires occidentaux. Il y a toujours des communiqués, de Paris, Washington, Bruxelles mais ils restent timides », déplore-t-il.