Ce dernier propose que l’élection présidentielle soit organisée en 2022 et non en 2023, année où s’achève le mandat de l’actuel président.
L’opposant congolais, Martin Fayulu, organise ce mercredi 14 octobre, à Kinshasa une marche pour dire NON à ceux qui convoitent les terres et les richesses de la République démocratique du Congo (RDC), a rappelé mardi 13 octobre sur Twitter l’ex-candidat qui revendique toujours la victoire à l’élection présidentielle de 2018. Cette marche vise le rétablissement de l’unité nationale et l’intégrité territoriale de la RDC, en pleine crise de défiance envers le Rwanda.
Elections anticipées
Par la même occasion, il a émis le vœu de voir les élections se tenir un an plutôt avant l’échéance de Félix Tshisekedi. Selon Martin Fayulu, ces élections anticipées permettront au pays de se doter d’institutions légitimes et de responsables également légitimes. La semaine dernière lors d’une conférence de presse il avait déclaré « Si aujourd’hui, nous n’aurons plus de pays. Nous serions le premier peuple d’Afrique colonisé à être asservi, occupé et colonisé par un autre peuple d’Afrique » avait-il déclaré en visant le Rwanda de Paul Kagame.
Le Sud Kivu, sujet d’attention
Visant le Rwanda, Martin Fayulu faisait allusion à la commune du Sud Kivu, Minembwe, dont le maire et une grande partie des habitants sont issus de la communauté des Banyamulenge, des Congolais tutsis aux lointaines origines rwnadaises. L’opposant et l’un des acteurs de la société civile (l’évêque d’Uvira, les intellectuels catholiques du CLC) ont dénoncé la décision d’accorder à Minembwe le statut et les pouvoirs d’une commune à part entière, au profit de son maire Munyamulenge.