Près de deux mois après le coup d’Etat, le Conseil de sécurité a réaffirmé l’importance stratégique d’une « mise en œuvre pleine » de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
L’Organisation des Nations unis encourage le Mali pour la voie prise après le coup d’État du 18 août. Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité de l’ONU se félicite premièrement de la mise en place des nouvelles autorités dans le pays. Et deuxièmement de la charte de la transition.
Il a aussi exprimé son contentement concernant la libération de toutes les personnes officielles qui étaient détenues jusque-là. Il souligne spécialement les efforts de médiation de la Cédéao dans la gestion de cette crise, tout en notant la levée de ses sanctions.
Respecter le calendrier de la transition
De même, le conseil de l’ONU encourage tant la Cédéao que l’Union africaine à continuer de soutenir le Mali dans l’application de la feuille de route pour la transition durant les prochains mois.
En revanche, les 15 membres ont rappelé aux autorités temporaires de respecter le calendrier et les réformes qu’elles ont annoncées dans la charte de transition. Non sans continuer à mettre en œuvre l’accord de paix et de réconciliation de 2015.
Près de deux mois après le coup d’Etat, le Conseil de sécurité a réaffirmé l’importance stratégique d’une « mise en œuvre pleine, effective et sans exclusive » de l’accord pour la réconciliation au Mali.
L’application des mesures prioritaires
L’organe onusien engage les autorités de transition du Mali à s’approprier l’Accord et les groupes armés signataires. Le conseil souhaite que les autorités honorent l’engagement qu’ils ont pris de mettre en œuvre ce texte. Il les exhorte à prendre immédiatement des mesures concrètes pour faire des progrès tangibles dans l’application des mesures prioritaires.
Le Conseil a demandé aux autorités maliennes de rétablir des relations pacifiques entre les communautés du centre du Mali. À cet effet, il a exhorté les autorités maliennes à restaurer la présence et l’autorité de l’État, de lutter contre l’impunité des violations du droit international relatif aux droits de l’homme et du droit international humanitaire.