Les fortes pluies qui se sont abattues la semaine dernière ont touché un peu plus de 70 villages. Principalement les riverains de la rivière Oubangui.
Près de 70 villages et au moins 46 000 personnes sont sans abri dans la province du Likouala, dans le nord du Congo-Brazzaville. Ils sont victimes des fortes pluies qui se sont abattues la semaine dernière sans arrêt dans cette zone.
Une mission d’évaluation s’est rendue sur place pour apprécier les conséquences humanitaires. Parmi les personnes dépêchées sur place, Clément Essiéké, le directeur général de l’action humanitaire au ministère des Affaires sociales.
Sur le lieu du sinistre, il a évoqué les conséquences des inondations qui touchent un peu plus de 70 villages, principalement les riverains de la rivière Oubangui. « Les villages des districts de Dongou, Impfondo et Liranga sont inondés au point où ils sont obligés de récolter précipitamment leurs produits des champs, notamment le manioc. Au niveau du marché, certains produits (de première nécessité) se font rares. L’huile de palme par exemple voit son prix galopé : le litre est désormais vendu à 500 francs CFA, alors qu’il coûtait 250 francs CFA avant », a expliqué Clément Essiéké.
Mettre en place un plan de riposte
Lors de leur mission d’évaluation, les humanitaires n’ont pas pu parcourir toutes les zones touchées par les inondations. Ils se proposent de mettre en place un plan de riposte dans les plus brefs délais.
En novembre 2019, au moins 50 000 personnes ont été victimes des inondations provoquées par de fortes pluies. Ce qui avait conduit le gouvernement du Congo-Brazzaville à décréter « l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire ».
Ces inondations avaient provoqué des pertes en vies humaines ainsi que des dégâts matériels importants. Sans oublier trois personnes mortes à la suite des pluies dans la seule capitale.
« D’énormes pertes de moyens de subsistance des populations (plantations, bétail, volailles, réserves alimentaires) et la recrudescence de certaines maladies » ont été aussi enregistrées, avait déclaré Thierry Moungalla ministre de la communication.